Sur la scène du Palais des Congrès de Graz, John Otti crie dans le micro. Tous les Autrichiens connaissent ce chanteur, leader du groupe John Otti Band et animateur officiel du Parti de la liberté (FPÖ). Le FPÖ lance sa campagne pour les élections législatives du 29 septembre et espère galvaniser les électeurs dans tout le pays.
Les chauffeurs de salle doivent être actifs pendant près d’une heure, les organisateurs ont diffusé un spot publicitaire montrant une République heureuse sous la houlette du FPÖ, une Autriche devenue “forteresse” sous la direction d’Herbert Kickl « chancelier du peuple ». Puis le président du parti entre enfin sur scène et c’est seulement à ce moment-là que l’ambiance s’échauffe.
Cette grand-messe n’est qu’un des visages du FPÖ. Les autres se trouvent plutôt dans les petits bars, les auberges de campagne, les piscines en plein air et les HLM. On y croise parfois, autour d’un verre de vin blanc chaulé, une trentaine, voire une cinquantaine d’Autrichiens qui ont toujours voté d’extrême droite.
Succès aux élections européennes
Comme ces deux retraités se sont retrouvés dans un bar décoré de vignes dans la petite ville de Mödling, à deux pas de Vienne. Il ne faut pas longtemps avant qu’ils prononcent le nom de Jörg Haider. C’est une chose qui n’a pas changé, seize ans après la mort du légendaire gouverneur de Carinthie (État du sud du pays), brillant homme politique et populiste éhonté qui a porté le FPÖ sur le devant de la scène et même dans les rangs du gouvernement en 2000 : dans les meetings politiques, le nom de Jörg Haider finit toujours par revenir.
Au foyer de Mödling, nous attendons l’intervention du ministre régional chargé de la sécurité et de l’asile, qui doit rappeler que seul un « arrêt total » l’immigration clandestine peut encore sauver la nation. Au conseil municipal, le FPÖ est loin derrière le Parti populaire conservateur (ÖVP), les Verts et les sociaux-démocrates. C’est presque gênant, quand on sait que le parti d’extrême droite a remporté près de 25 % des voix lors du dernier scrutin.
Sur la scène du Palais des Congrès de Graz, John Otti crie dans le micro. Tous les Autrichiens connaissent ce chanteur, leader du groupe John Otti Band et animateur officiel du Parti de la liberté (FPÖ). Le FPÖ lance sa campagne pour les élections législatives du 29 septembre et espère galvaniser les électeurs dans tout le pays.
Les chauffeurs de salle doivent être actifs pendant près d’une heure, les organisateurs ont diffusé un spot publicitaire montrant une République heureuse sous la houlette du FPÖ, une Autriche devenue “forteresse” sous la direction d’Herbert Kickl « chancelier du peuple ». Puis le président du parti entre enfin sur scène et c’est seulement à ce moment-là que l’ambiance s’échauffe.
Cette grand-messe n’est qu’un des visages du FPÖ. Les autres se trouvent plutôt dans les petits bars, les auberges de campagne, les piscines en plein air et les HLM. On y croise parfois, autour d’un verre de vin blanc chaulé, une trentaine, voire une cinquantaine d’Autrichiens qui ont toujours voté d’extrême droite.
Succès aux élections européennes
Comme ces deux retraités se sont retrouvés dans un bar décoré de vignes dans la petite ville de Mödling, à deux pas de Vienne. Il ne faut pas longtemps avant qu’ils prononcent le nom de Jörg Haider. C’est une chose qui n’a pas changé, seize ans après la mort du légendaire gouverneur de Carinthie (État du sud du pays), brillant homme politique et populiste éhonté qui a porté le FPÖ sur le devant de la scène et même dans les rangs du gouvernement en 2000 : dans les meetings politiques, le nom de Jörg Haider finit toujours par revenir.
Au foyer de Mödling, nous attendons l’intervention du ministre régional chargé de la sécurité et de l’asile, qui doit rappeler que seul un « arrêt total » l’immigration clandestine peut encore sauver la nation. Au conseil municipal, le FPÖ est loin derrière le Parti populaire conservateur (ÖVP), les Verts et les sociaux-démocrates. C’est presque gênant, quand on sait que le parti d’extrême droite a remporté près de 25 % des voix lors du dernier scrutin.