Pour ouvrir le Festival des Francophonies à Limoges, en France, danseurs, fans et spectateurs sont sortis à l’unisson pour défier la pluie et donner vie à l’esprit sans limites de la rue Princesse d’Abidjan dans la capitale du Limousin. Avec sa troupe dotée d’une extravagance indescriptible, le chorégraphe ivoirien Massidi Adiatou a réussi à faire danser la francophonie avec une déambulation spectaculaire et joyeuse dans les rues, suivie d’un spectacle époustouflant au Grand-Théâtre.
De notre envoyé spécial à Limoges,
Sous les yeux écarquillés, le sourire disparaît, le corps se laisse aller au rythme… Abidjan – Limoges, le trajet le plus court avait promis la balade au départ de la place de la Motte. En ce mercredi pluvieux, il a fallu voir l’enthousiasme sans faille des spectateurs pour se faire une idée de l’impact provoqué par la prestation spectaculaire des 15 danseurs de la compagnie N’Soleh.
Dirigés par le chorégraphe ivoirien Massidi Adiatou (reconnu internationalement puisqu’il a conçu la cérémonie d’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations en 2002) et portés par une musique bouillonnante aux couleurs africaines, ils ont généreusement embarqué une cinquantaine d’amateurs dans leur rêve dansé. Encouragé par des spectateurs ravis de vivre un moment exceptionnel dans les rues de Limoges.
Massidi Adiatou rend hommage à la créativité et à la folie de la rue Princesse
Entretien avec Massidi Adiatou, chorégraphe du spectacle On descend rue Princesse.
On descend rue Princesse. Est-ce une pièce utopique ?
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