Le procès qui se tient devant le tribunal correctionnel du Vaucluse fera date. 51 personnes sont jugées pour avoir eu des relations sexuelles non protégées avec une femme droguée et soumise chimiquement par son mari, Dominique Pelicot. De multiples viols documentés, mis en ligne ou méticuleusement catalogués. Bien informés par leurs conseils, les accusés nient le viol, affirmant avoir cru cette femme consentante, complice. Ce n’était que du libertinage, du candaulisme. Ils avaient été recrutés sur un forum : « à son insu ».
Cependant, pour condamner un accusé, il doit exister des preuves matérielles et la preuve de l’intention criminelle. Si vous commettez un crime sans en avoir conscience, votre condamnation ne va plus de soi. Ce légalisme exaspère les féministes qui le dénoncent à juste titre…