Par
Fabien Dézé
Publié le
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AuÉcole maternelle Cèdre à Bouafle (Yvelines), les mauvaises nouvelles arrivent depuis plusieurs mois.
En juin 2024, les parents ont appris pour la première fois queun cours a été supprimé à la rentrée de septembre 2024 alors que les effectifs n’ont pas diminué (il ne reste plus que trois classes pour environ 80 enfants).
Un remplaçant nommé pour seulement deux mois
« Du coup, l’école a dû se séparer d’un professeur très compétent », explique Julie, mère d’un élève. Peu avant les vacances, on apprenait qu’une autre enseignante quittait son poste et que l’Éducation nationale refusait d’accorder une titularisation à temps plein à une enseignante présente trois jours par semaine dans l’école. »
Dans l’incertitude, les parents ont été rassurés d’apprendre que le premier jour d’école, un jeune professeur Les habitants du village avaient finalement été affectés à la classe moyenne-grande, « une année cruciale pour les enfants avant d’entrer au CP ».
« L’Éducation nationale est-elle vraiment soucieuse du bien-être des enfants ? »
Sauf que le jeune professeur a été nommé en remplacement et qu’elle doit faire ses valises à la fin des vacances de la Toussaint.
«C’est incompréhensible», regrette Julie. Cette enseignante est très motivée, elle a mis en place un programme pour toute l’année et a demandé à être titularisée pour le poste, ce qui lui a été refusé. Nous avons appris qu’à la place, un contrat arriverait. »
Une nouvelle qui ne plaît pas aux parents qui ont du mal à comprendre la logique duun tel jeu de chaises musicales.
« Marre, il est national ! Les gens auront-ils envie de continuer à faire ce métier en étant à chaque fois déplacés de poste en poste, devant des enfants perdus ? J’ai peur de voir le résultat dans dix ans si notre système éducatif n’est pas plus structuré. »
« L’Éducation nationale est-elle vraiment soucieuse du bien-être des enfants ? demande Fred, un autre parent. Nous avons un professeur qui a repris une classe en urgencequi a beaucoup investi mais qui n’arrive pas à rester à son poste. Pour des enfants si jeunes, il est quand même important d’avoir des rituels, de créer des automatismes. »
Les parents ne veulent pas abandonner
Désireux de ne pas baisser les bras, les parents de cette classe moyenne-grande très solidaire sont prêt à prendre d’autres mesures pour gagner votre cause. « Une pétition est prête et nous prévoyons de contacter des influenceurs pour faire connaître cette histoire et même manifester », expliquent-ils.
Le jeudi 26 septembre 2024, ils ont appris par l’intermédiaire d’un inspecteur de l’Éducation nationale qu’un «professeur expérimenté en maternelle a été désignée et sera présente au retour des vacances d’automne.
Contactée, l’Académie de Versailles n’avait pas répondu à notre demande d’information au moment de rédiger cet article.
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