“Nous avons pris un ensemble de mesures pour garantir toutes les conditions de sécurité”, a rassuré lundi Pierre Ravier, directeur adjoint d’Île-de-France Mobilités.
Les bus électriques du groupe Bolloré, arrêtés il y a deux ans après d’impressionnants incendies à Paris, ont réintégré lundi le réseau RATP, avec davantage de protection contre les incendies. « Nous avons pris un ensemble de mesures pour garantir toutes les conditions de sécurité », a voulu rassurer lundi Pierre Ravier, directeur adjoint d’Île-de-France Mobilités, l’autorité chargée d’organiser les transports dans la région. Dans son dépôt de bus de l’Est parisien, Kévin Iddir, machiniste RATP, était ravi lundi de reprendre le volant de ces bus de la marque Bluebus, filiale du groupe Bolloré : “L’électrique signifie plus de confort pour les passagers.”
Le 4 avril 2022, l’un de ces bus a soudainement pris feu, projetant du métal en fusion sur plusieurs mètres, sans faire de victimes, les passagers ayant pu s’enfuir à temps. Trois semaines plus tard, un deuxième incendie détruit entièrement un bus vide, obligeant la RATP à remettre au garage les 148 Bluebus qui composaient sa flotte. Le constructeur affirme avoir depuis identifié le problème à l’origine de ces deux incendies consécutifs : un défaut de fabrication sur une série spécifique de batteries, à savoir un isolant mal positionné.
Lire aussiIncendies de bus électriques : faut-il s’inquiéter du retour des Bluebus à partir du 1er avril ?
Nouvelle sécurité ajoutée
Bluebus promet que ce défaut est absent des autres batteries qu’il fabrique. Il a également ajouté de nouveaux dispositifs de sécurité en cas d’incendie, notamment un coffrage pour le contenir plus longtemps et un voyant lumineux avertissant le conducteur lorsque le bus doit être immédiatement évacué. Les bus du groupe Bolloré n’utilisent pas la technologie lithium-ion classique des véhicules électriques, mais une technologie maison de batterie lithium métal polymère (LMP), “plus sûre qu’une batterie classique car l’électrolyte est solide”estime Serge Amabile, directeur commercial de Bluebus. “C’est juste le processus de fabrication d’une série particulière qui n’était pas conforme.”
Après plusieurs mois de discussions, le groupe Bolloré a trouvé en janvier un accord avec la RATP, acceptant de l’indemniser pour un montant non divulgué. 232 Bluebus (dont 84 supplémentaires par rapport aux 148 précédemment en circulation) seront redéployés sur le réseau RATP d’ici les Jeux Olympiques.
“Nous avons pris un ensemble de mesures pour garantir toutes les conditions de sécurité”, a rassuré lundi Pierre Ravier, directeur adjoint d’Île-de-France Mobilités.
Les bus électriques du groupe Bolloré, arrêtés il y a deux ans après d’impressionnants incendies à Paris, ont réintégré lundi le réseau RATP, avec davantage de protection contre les incendies. « Nous avons pris un ensemble de mesures pour garantir toutes les conditions de sécurité », a voulu rassurer lundi Pierre Ravier, directeur adjoint d’Île-de-France Mobilités, l’autorité chargée d’organiser les transports dans la région. Dans son dépôt de bus de l’Est parisien, Kévin Iddir, machiniste RATP, était ravi lundi de reprendre le volant de ces bus de la marque Bluebus, filiale du groupe Bolloré : “L’électrique signifie plus de confort pour les passagers.”
Le 4 avril 2022, l’un de ces bus a soudainement pris feu, projetant du métal en fusion sur plusieurs mètres, sans faire de victimes, les passagers ayant pu s’enfuir à temps. Trois semaines plus tard, un deuxième incendie détruit entièrement un bus vide, obligeant la RATP à remettre au garage les 148 Bluebus qui composaient sa flotte. Le constructeur affirme avoir depuis identifié le problème à l’origine de ces deux incendies consécutifs : un défaut de fabrication sur une série spécifique de batteries, à savoir un isolant mal positionné.
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Nouvelle sécurité ajoutée
Bluebus promet que ce défaut est absent des autres batteries qu’il fabrique. Il a également ajouté de nouveaux dispositifs de sécurité en cas d’incendie, notamment un coffrage pour le contenir plus longtemps et un voyant lumineux avertissant le conducteur lorsque le bus doit être immédiatement évacué. Les bus du groupe Bolloré n’utilisent pas la technologie lithium-ion classique des véhicules électriques, mais une technologie maison de batterie lithium métal polymère (LMP), “plus sûre qu’une batterie classique car l’électrolyte est solide”estime Serge Amabile, directeur commercial de Bluebus. “C’est juste le processus de fabrication d’une série particulière qui n’était pas conforme.”
Après plusieurs mois de discussions, le groupe Bolloré a trouvé en janvier un accord avec la RATP, acceptant de l’indemniser pour un montant non divulgué. 232 Bluebus (dont 84 supplémentaires par rapport aux 148 précédemment en circulation) seront redéployés sur le réseau RATP d’ici les Jeux Olympiques.