Alors que le Moyen-Orient brûle chaque jour davantage, la récente intensification des frappes israéliennes sur le territoire libanais complique les dynamiques régionales. Ces bombardements ont fait plus de 620 morts, dont de nombreux civils, et fait des milliers de blessés au Liban, faisant craindre une éventuelle escalade du conflit impliquant différents acteurs régionaux, l’Iran en tête.
Ces attaques placent Téhéran dans une situation complexe. Les offensives israéliennes, qui ciblent principalement le Hezbollah, un allié clé de l’Iran, exercent une pression considérable sur la République islamique pour qu’elle réponde de manière significative, explique Al Jazeera. Selon le média d’information le plus regardé du monde arabe, même si cette réaction semble inévitable, les dirigeants iraniens pourraient être contraints de faire preuve de prudence pour éviter une escalade majeure.
Même si Téhéran soutient depuis longtemps le Hezbollah et d’autres groupes alliés, la République islamique ne semble pour l’instant pas vouloir venir en aide à son protégé libanais. Le général Mohammad Bagheri, chef d’état-major des forces armées iraniennes, a même récemment déclaré que la réponse iranienne pouvait être menée indépendamment de l’axe de résistance, indiquant une volonté de mettre en œuvre une stratégie plus autonome.
Contexte politique et réponse stratégique
La réponse de l’Iran pourrait ainsi inclure des frappes directes et l’utilisation de missiles balistiques et de drones dans un cadre hybride d’attaques indépendantes, plutôt qu’une attaque conjointe, même si Téhéran serait tout à fait capable de mener une réponse plus large impliquant ses alliés de la région, indique le journal Le Monde. Des assassinats ciblés pourraient également être utilisés en guise de représailles.
Si la réponse stratégique est contrainte d’évoluer, c’est aussi en raison du contexte politique du pays. L…
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