Par
Thomas Rideau
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Ce samedi 28 et dimanche 29 septembre 2024, c’est le Seine Marathon 76 à Rouen (Seine-Maritime). 11 000 coureurs se préparent à parcourir les rues de la capitale normande sur les différentes courses mises en place. Tous les événements affichent complet pour cette édition 2024. Mais y aura-t-il vraiment 11 000 sur les lignes de départ ?
” Il y a un effet gym ! En juin, les gens prennent place pour le marathon, mais deux semaines avant le départ, ils se rendent compte qu’ils ne peuvent pas faire la course”, rumine Jean-Baptisteun Rouennais qui cherche désespérément un dossard pour le semi-marathon.
“C’est dangereux”
D’ailleurs, un rapide coup d’oeil sur les réseaux sociaux montre qu’une masse de coureurs cherchent à revendre leur dossard. Et de l’autre côté, les déçus qui veulent absolument récupérer le précieux ticket. Des échanges que l’on retrouve notamment dans Groupes Facebook étudiants, sportifs ou dédiés aux communes de la métropole, ou encore directement sur la page de l’événement. “Ce serait une bonne idée de proposer des plateformes avant la course sur lesquelles on pourrait échanger les dossards”, estime Jean-Baptiste, lui-même. habitué à courir des courses.
Le problème ? La vente ou l’échange de dossard est strictement interdit. «Les courses sont à guichets fermés depuis un moment», rembobine Aurélien Paulmierchef de projet chez Sport plus Conseil, l’organisateur de l’événement. « Il y avait de l’enthousiasme tout au long des inscriptions. L’afflux était énorme. »
« Il est totalement interdit raisons de sécurité. Chaque personne qui achète un dossard doit remplir des informations de santé. En cas de problème, les équipes médicales ont accès à ces informations et sauront immédiatement comment agir », explique-t-il.
Une plateforme de revente pour l’année prochaine ?
« C’est dangereux pour les coureurs, résume-t-il. D’ailleurs, c’est écrit noir sur blanc dans le règlement de course. Si un problème devait survenir pour un coureur qui ne porte pas le bon dossard, c’est celui qui a donné le numéro qui en sera responsable.
« Les gens le savent, ils n’ont pas le droit de le faire », ajoute le chef de projet qui explique : « Pour échanger un dossardvous devez inclure tout un tas de paramètres. » Comme un certificat médical. Pour parler franchement : ce n’est pas aussi simple que d’obtenir un billet de concert.
Mais Aurélien Paulmier l’assure, dans les prochaines années, Sport plus Conseil abordera le sujet avec son prestataire d’une sorte de plateforme qui pourrait permettre l’échange de billets. Pour ne pas se laisser surprendre une seconde fois.
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