Un air de déjà vu lors de la finale des Championnats d’Europe de judo, dimanche 28 avril. Regards fixes et ceintures serrées, les Français affrontaient l’armada géorgienne – tenante du titre. Depuis que le judo a envahi l’Europe depuis le pays du soleil levant, les deux nations dominent les débats sur le Vieux Continent.
La Géorgie a souffert un temps de son manque de judokas féminines, lorsque l’épreuve est devenue mixte, en 2018. Mais l’incongruité a depuis été gommée. Deux titres européens et une médaille de bronze mondiale par équipes plus tard, la Géorgie compte de jeunes judokas prometteurs, comme Eteri Liparteliani (- 57 kg), vainqueur du Grand Chelem de Tbilissi en mars et médaillée de bronze lors de ces championnats d’Europe. Quant à la France, sa place parmi les meilleures nations mondiales n’est plus à prouver.
Si la présence des deux nations en finale n’était donc pas une surprise, l’identité des combattants était bien plus insolite. Point de Riner, Agbégnenou ou Dicko. A trois mois des Jeux olympiques de Paris, le rendez-vous continental en Croatie était surtout l’occasion pour ceux qui avaient échoué en sélection olympique de s’offrir un titre aux allures de lot de consolation.
Seuls les « Olympiens » Alpha Djalo (-81 kg) et Joan-Benjamin Gaba (-73 kg, non inclus dans l’équipe mixte) étaient engagés à Zagreb. De son côté, la Géorgie ne s’est pas lancée dans de telles considérations : deux champions olympiques et un vice-champion olympique composaient les rangs de son effectif.
«Notre n°3 assure des médailles»
Pas de quoi freiner les ambitions des Tricolores, qui ont fait bien mieux que simplement résister aux champions sortants. Les Bleus ont nettement dominé l’armada géorgienne (4-0) pour remporter le titre européen par équipe – le deuxième de leur histoire depuis que la compétition est devenue mixte.
En finale, ces dernières ont su capitaliser sur les victoires de Faïza Mokdar (- 57 kg), Margaux Pinot (- 70 kg), Joan-Benjamin Gaba (- 73 kg) et Alexis Mathieu (- 90 kg) pour l’emporter. loin. Plus tôt dans la journée, ils avaient effacé l’Autriche (4-0) en quart de finale et l’Allemagne (4-2) au terme d’une demi-finale très relevée.
Au terme de quatre jours de compétition, la France conclut donc sa compétition avec un deuxième titre continental après celui d’Audrey Tcheuméo samedi, mais aussi deux médailles d’argent et trois médailles de bronze. « On montre que l’équipe de France a de la force parce que notre n°2, même notre n°3 assurent des médailless’est félicité le directeur technique national Bastien Puget. C’est une belle fin de championnat avec cette victoire d’équipe qui couronne une belle semaine. » Et récompenser un effectif français d’une rare densité.
Un air de déjà vu lors de la finale des Championnats d’Europe de judo, dimanche 28 avril. Regards fixes et ceintures serrées, les Français affrontaient l’armada géorgienne – tenante du titre. Depuis que le judo a envahi l’Europe depuis le pays du soleil levant, les deux nations dominent les débats sur le Vieux Continent.
La Géorgie a souffert un temps de son manque de judokas féminines, lorsque l’épreuve est devenue mixte, en 2018. Mais l’incongruité a depuis été gommée. Deux titres européens et une médaille de bronze mondiale par équipes plus tard, la Géorgie compte de jeunes judokas prometteurs, comme Eteri Liparteliani (- 57 kg), vainqueur du Grand Chelem de Tbilissi en mars et médaillée de bronze lors de ces championnats d’Europe. Quant à la France, sa place parmi les meilleures nations mondiales n’est plus à prouver.
Si la présence des deux nations en finale n’était donc pas une surprise, l’identité des combattants était bien plus insolite. Point de Riner, Agbégnenou ou Dicko. A trois mois des Jeux olympiques de Paris, le rendez-vous continental en Croatie était surtout l’occasion pour ceux qui avaient échoué en sélection olympique de s’offrir un titre aux allures de lot de consolation.
Seuls les « Olympiens » Alpha Djalo (-81 kg) et Joan-Benjamin Gaba (-73 kg, non inclus dans l’équipe mixte) étaient engagés à Zagreb. De son côté, la Géorgie ne s’est pas lancée dans de telles considérations : deux champions olympiques et un vice-champion olympique composaient les rangs de son effectif.
«Notre n°3 assure des médailles»
Pas de quoi freiner les ambitions des Tricolores, qui ont fait bien mieux que simplement résister aux champions sortants. Les Bleus ont nettement dominé l’armada géorgienne (4-0) pour remporter le titre européen par équipe – le deuxième de leur histoire depuis que la compétition est devenue mixte.
En finale, ces dernières ont su capitaliser sur les victoires de Faïza Mokdar (- 57 kg), Margaux Pinot (- 70 kg), Joan-Benjamin Gaba (- 73 kg) et Alexis Mathieu (- 90 kg) pour l’emporter. loin. Plus tôt dans la journée, ils avaient effacé l’Autriche (4-0) en quart de finale et l’Allemagne (4-2) au terme d’une demi-finale très relevée.
Au terme de quatre jours de compétition, la France conclut donc sa compétition avec un deuxième titre continental après celui d’Audrey Tcheuméo samedi, mais aussi deux médailles d’argent et trois médailles de bronze. « On montre que l’équipe de France a de la force parce que notre n°2, même notre n°3 assurent des médailless’est félicité le directeur technique national Bastien Puget. C’est une belle fin de championnat avec cette victoire d’équipe qui couronne une belle semaine. » Et récompenser un effectif français d’une rare densité.