STÉPHANE DE SAKUTIN / AFP
A Paris, le périphérique passera à 50 km/h à partir du 1er octobre sur un premier tronçon (photo d’illustration prise en décembre 2020).
PARIS – La rencontre entre Anne Hidalgo et le nouveau ministre des Transports François Durovray n’y aura rien changé. Projet phare de la maire de Paris, l’abaissement de la vitesse maximale de circulation sur le périphérique à 50 km/h aura bel et bien lieu, en plusieurs étapes, à partir du mardi 1er octobre, a confirmé la municipalité ce vendredi 27 septembre. Il sera finalisé. pour tout le ring le 10 octobre.
L’augmentation de la vitesse maximale à 50 km/h, au lieu des 70 km/h actuels, s’appliquera donc à partir de mardi sur un tronçon allant de la porte des Lilas, au nord-est de Paris, et de la porte d’Orléans. plein sud, a précisé la mairie, confirmant une information initialement donnée par BFM Paris. Il faudra ensuite six nuits de fermeture – de certaines routes, par tronçons – pour installer la nouvelle signalisation, qui sera généralisée le 10 octobre à l’ensemble des 35 km du périphérique.
Une décision qui revient à la mairie de Paris
“On ne va pas infliger d’amendes aux automobilistes à partir du 1er octobre (mardi, ndlr), il y aura une période de transition pour changer la signalisation, les radars…”a assuré la semaine dernière le premier adjoint à la maire de Paris, Patrick Bloche.
La décision de baisser la vitesse sur cette autoroute urbaine, empruntée par plus d’un million de véhicules par jour, relève de la compétence de la mairie de Paris, qui en est propriétaire. Il devrait être effectif après la publication d’un arrêté municipal.
Le nouveau ministre des Transports, François Durovray, a indiqué qu’il n’était pas favorable à la mesure, estimant que “il ne sert à rien de restreindre la circulation s’il n’y a pas d’alternatives”. Même si, a-t-il reconnu jeudi lors d’une conférence de presse, Anne Hidalgo est « parfaitement en droit d’appliquer une réduction de vitesse ». Il s’est entretenu sur le sujet ce vendredi avec l’édile socialiste, sans que leur entretien ne change la donne.
UN ” évaluation complète » dans un an
” Le ministre regrette cette décision qui va affecter des millions de Franciliens. Il rappelle qu’aucune étude d’impact n’existe à ce sujet », peut-on lire dans un communiqué commun diffusé par la mairie et le ministre. Un document où l’on apprend que « respectueux de l’autonomie des communautés locales », François Durovray « prend note de cette décision “.
De son côté, la maire de Paris prend également « acte, avec regret, du désaccord du ministre mais mettra en œuvre la mesure le 1er octobre “. Le ministre et le conseiller ajoutent dans ce texte être ” convenu de la mise en œuvre d’un suivi de la mesure associant le ministère des Transports, la Ville de Paris et la Région Ile-de-France, avec un bilan complet dans un an “.
La décision d’Anne Hidalgo annoncée début septembre a suscité de vives critiques, notamment de la part de la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse (LR) et des organisations patronales franciliennes, qui dénoncent une mesure prise dans “unilatéral” Et “antisocial”.
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A Paris, le périphérique passera à 50 km/h à partir du 1er octobre sur un premier tronçon (photo d’illustration prise en décembre 2020).
PARIS – La rencontre entre Anne Hidalgo et le nouveau ministre des Transports François Durovray n’y aura rien changé. Projet phare de la maire de Paris, l’abaissement de la vitesse maximale de circulation sur le périphérique à 50 km/h aura bel et bien lieu, en plusieurs étapes, à partir du mardi 1er octobre, a confirmé la municipalité ce vendredi 27 septembre. Il sera finalisé. pour tout le ring le 10 octobre.
L’augmentation de la vitesse maximale à 50 km/h, au lieu des 70 km/h actuels, s’appliquera donc à partir de mardi sur un tronçon allant de la porte des Lilas, au nord-est de Paris, et de la porte d’Orléans. plein sud, a précisé la mairie, confirmant une information initialement donnée par BFM Paris. Il faudra ensuite six nuits de fermeture – de certaines routes, par tronçons – pour installer la nouvelle signalisation, qui sera généralisée le 10 octobre à l’ensemble des 35 km du périphérique.
Une décision qui revient à la mairie de Paris
“On ne va pas infliger d’amendes aux automobilistes à partir du 1er octobre (mardi, ndlr), il y aura une période de transition pour changer la signalisation, les radars…”a assuré la semaine dernière le premier adjoint à la maire de Paris, Patrick Bloche.
La décision de baisser la vitesse sur cette autoroute urbaine, empruntée par plus d’un million de véhicules par jour, relève de la compétence de la mairie de Paris, qui en est propriétaire. Il devrait être effectif après la publication d’un arrêté municipal.
Le nouveau ministre des Transports, François Durovray, a indiqué qu’il n’était pas favorable à la mesure, estimant que “il ne sert à rien de restreindre la circulation s’il n’y a pas d’alternatives”. Même si, a-t-il reconnu jeudi lors d’une conférence de presse, Anne Hidalgo est « parfaitement en droit d’appliquer une réduction de vitesse ». Il s’est entretenu sur le sujet ce vendredi avec l’édile socialiste, sans que leur entretien ne change la donne.
UN ” évaluation complète » dans un an
” Le ministre regrette cette décision qui va affecter des millions de Franciliens. Il rappelle qu’aucune étude d’impact n’existe à ce sujet », peut-on lire dans un communiqué commun diffusé par la mairie et le ministre. Un document où l’on apprend que « respectueux de l’autonomie des communautés locales », François Durovray « prend note de cette décision “.
De son côté, la maire de Paris prend également « acte, avec regret, du désaccord du ministre mais mettra en œuvre la mesure le 1er octobre “. Le ministre et le conseiller ajoutent dans ce texte être ” convenu de la mise en œuvre d’un suivi de la mesure associant le ministère des Transports, la Ville de Paris et la Région Ile-de-France, avec un bilan complet dans un an “.
La décision d’Anne Hidalgo annoncée début septembre a suscité de vives critiques, notamment de la part de la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse (LR) et des organisations patronales franciliennes, qui dénoncent une mesure prise dans “unilatéral” Et “antisocial”.
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