DÉCRYPTION – La candidate du RN à la présidentielle entraîne dans son sillage de nombreux souverainistes, notamment de gauche. À l’image de son futur chef de cabinet Ambroise de Rancourt.
Un de plus ! Ambroise de Rancourt, 37 ans, énarque, pianiste et futur directeur de cabinet de Marine Le Pen, ne vient pas de nulle part. L’homme, très affable et jugé très compétent par les proches du candidat naturel du Rassemblement national (RN) à l’élection présidentielle, réfute, comme son patron, la fracture entre la gauche et la droite. Reste qu’en 2017, alors qu’il préparait le concours de l’ENA, Ambroise de Rancourt s’intéressait davantage à la campagne de Jean-Luc Mélenchon qu’à celle de Marine Le Pen. Il a d’ailleurs voté pour l’ancien ministre de Lionel Jospin en 2012, avant de récidiver en 2017.
Tout cela, avant de devenir un électeur déçu du mélenchonisme. Ambroise de Rancourt s’en est expliqué dans une très longue « lettre ouverte » au leader insoumis, publiée en octobre 2017 sur un blog, en lien avec l’essayiste souverainiste et eurosceptique Coralie Delaume, décédée en 2020. Il dénonce la transformation politique de Jean- Luc Mélenchon