Saint-Jean d’Acre ou Akko est une ville mixte qui, comme tout le nord d’Israël, est visée depuis un an, et de nouveau samedi 28 septembre au matin, par de nombreuses attaques à la roquette du Hezbollah libanais, sans faire de victimes. . Dans cette région, des amis prônent le vivre ensemble, l’un étant juif israélien, l’autre citoyen palestinien, musulman et israélien. Si l’escalade actuelle ne remet en cause ni leur amitié ni leurs convictions, elle met en lumière certains désaccords, symboles du nouveau degré de complication d’une situation de plus en plus inextricable.
De notre envoyé spécial à Akko-Saint-Jean d’Acre,
Uri Jeremias est un restaurateur connu dans toute la ville, et pas seulement pour son poisson. Sa longue barbe patriarcale est régulièrement sollicitée pour calmer le jeu lors des pics de tension. Mais parce qu’il combat les radicaux de tous les camps – colons israéliens, Hamas ou Hezbollah – il juge la dernière proposition de cessez-le-feu impensable.
” Si quelqu’un déclenche une guerre contre vous, vous devez alors réagir. Le Hamas et Hezbollah attaqué Israël. Si nous faisions une pause maintenant, ils se réarmeraient à nouveau, et ils recommenceraient ! Un cessez-le-feu doit signifier une solution, un accord qui puisse nous permettre de ramener chez eux les personnes évacuées du Nord. Il n’est pas nécessaire d’établir un cessez-le-feu maintenant », constate-t-il.
Une vieille amitié
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