Le rappeur américain Sean « Diddy » Combs, actuellement en prison, a été accusé de viol par une douzième femme. Dans une plainte déposée vendredi à New York, elle accuse cette figure influente du hip hop de l’avoir droguée et violée en 2020.
Cette femme, qui n’a pas révélé son identité, est tombée enceinte après son agression, affirme-t-elle dans sa plainte. L’un des associés de P. Diddy l’aurait alors harcelée jusqu’à ce qu’elle se fasse avorter. La femme a ensuite fait une fausse couche.
Selon son témoignage, la femme a été droguée par Diddy qui l’a ensuite violée alors qu’elle était inconsciente. Ces actes auraient été filmés par le rappeur lui-même, sans le consentement de la femme.
“Personne n’est au-dessus des lois”, ont déclaré les avocats de la femme dans un communiqué publié sur le site Internet de la BBC. “La renommée et la richesse ne protègent pas Diddy de ces accusations de trafic sexuel et d’abus.”
Une dizaine de plaintes
Visé depuis plusieurs mois par une dizaine de plaintes pour viols ou agressions sexuelles, Diddy a été arrêté le 16 septembre dans un hôtel de Manhattan et placé en détention provisoire.
Le rappeur a plaidé non coupable des accusations de trafic à des fins d’exploitation sexuelle et d’extorsion. Le procureur fédéral Damian Williams a décrit un système basé sur la violence pour contraindre les femmes.
Mardi dernier, une autre femme, Thalia Graves, est sortie du silence pour annoncer une plainte au civil contre le rappeur. Elle l’accuse de l’avoir « brutalement violée » en 2001 dans les studios de sa société de production avec l’aide d’un complice.
Article original publié sur BFMTV.com