Confirmée samedi par le Hezbollah libanais, la mort du leader historique du mouvement chiite, Hassan Nasrallah, lors d’un bombardement massif israélien sur Beyrouth la veille, fait craindre une nouvelle spirale de violence au Moyen-Orient alors que l’Iran crie vengeance contre le Hezbollah libanais. État juif.
Le Hezbollah libanais a annoncé samedi 28 septembre la mort de son chef Hassan Nasrallah, confirmant une information rapportée plus tôt par l’armée israélienne qui disait avoir mené vendredi soir une violente frappe aérienne contre le siège du mouvement chiite en banlieue. de Beyrouth.
La mort de Hassan Nasrallah, présentée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu comme un tournant historique dans le rapport de force dans la région, constitue un revers majeur pour le Hezbollah, mais aussi pour l’Iran, dont les Gardiens de la révolution ont fondé le mouvement en 1982 et qui se retrouve désormais privée d’un allié influent.
Le chef suprême de la Révolution islamique depuis 1989, l’ayatollah Ali Khamenei, a déclaré que la mort du chef du Hezbollah serait vengée et que d’autres militants poursuivraient la lutte contre Israël.
Le mouvement chiite libanais, soutenu par Téhéran, a également déclaré vouloir poursuivre sa bataille contre Israël “en soutien à Gaza et à la Palestine, et pour la défense du Liban et de son peuple inébranlable et honorable”.
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