Au Sénégal, les élections législatives, initialement prévues le 31 juillet 2027, et anticipées le 17 novembre 2024, se préparent et le gouvernement tente d’apaiser le climat. Une deuxième réunion s’est tenue samedi 28 septembre 2024 avec des représentants de la société civile, des partis politiques – opposition et pouvoir – et le ministre de l’Intérieur. Des accords ont été trouvés notamment sur le report de la date limite de dépôt des listes de candidats. Mais deux autres points restent encore en suspens.
Avec notre correspondant à Dakar, Birahim Touré
Sur les trois sujets abordés, un seul a fait l’objet d’un accord. Le ministre sénégalais de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, soutient cependant qu’une confirmation est nécessaire de la part de l’administration en charge des élections avant de crier victoire : « Si vous prolongez la durée des soumissions, cela signifie que vous publiez ensuite les listes définitives. Cela signifie que nous ne pouvions commencer à imprimer qu’après. Ce sont des questions sur lesquelles nous allons travailler pour voir la faisabilité. »
Restent deux points qui n’ont pas trouvé de consensus : Babacar Ba, du Forum du justiciable, membre de la société civile, revient sur le bulletin unique. “ Lors des élections législatives, nous aurons un format de carte bien plus grand que celui utilisé lors des élections présidentielles. Ce que nous avons donc demandé, c’est d’essayer de faciliter l’impression des bulletins de vote et d’en réduire les coûts. Mais nous n’avons pas obtenu de consensus. »
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