Les Autrichiens se rendront aux urnes dimanche 29 septembre pour des élections législatives incertaines, pour lesquelles l’extrême droite du FPÖ est donnée favorite par les sondages. Mais une coalition gouvernementale sera nécessairement nécessaire avec le système de vote entièrement proportionnel. Une perspective d’autant plus importante que le FPÖ est accusé de proximité avec la Russie, et que le pays reste encore très dépendant du gaz russe. Malgré les engagements de l’Union européenne depuis l’invasion de l’Ukraine, l’Autriche n’a pas réussi à réduire ses importations.
C’était encore le cas en juillet : 83 % des importations autrichiennes de gaz provenaient de Russie. Le ministère autrichien de l’Énergie assure qu’il cherche à se débarrasser de cette addiction inquiétante.
La ministre des Verts, Leonore Gewessler, a souligné à plusieurs reprises « échecs » auprès des fournisseurs de gaz autrichiens. Selon elle, ils préfèrent acheter du gaz russe, alors que le gaz d’autres pays est disponible en quantité suffisante.
En réponse, l’énergéticien national OMV explique qu’il ne peut pas se débarrasser du contrat signé avec Gazprom. Cela dure jusqu’en 2040.
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