Colin Farrell est le héros de la nouvelle série spin-off de « Batman » : « The Penguin ». Une série morose qui penche du côté des « Sopranos ». Même Colin Farrell trouve son personnage nihiliste. La série est diffusée tous les lundis sur Max.
Publié
Temps de lecture : 4 min
Ne cherchez pas Batman, il n’est pas dans la nouvelle sĂ©rie de luxe de HBO, Le ManchotnommĂ© d’après le pire ennemi du super-hĂ©ros. La sĂ©rie est une histoire mafieuse Soprano dans un Gotham new-yorkais, plus sale et plus sombre que jamais.
Luttes de gangs, meurtres de sang-froid, manipulations, histoires de familles et de mères omniprĂ©sentes, cette mini-sĂ©rie, diffusĂ©e depuis le 23 septembre sur Max, est la plus sombre possible. Avec un pingouin incarnĂ© Ă nouveau par Colin Farrell, surpris par l’histoire en la lisant.
“Ça m’a choquĂ©, c’est un sombre voyage dans la psychologie de ce personnage. Ă€ bien des Ă©gards, c’est la descente dans la psychopathie.”
Colin Farrellsur franceinfo
MĂŞme Colin Farrell trouve son propre personnage nihiliste : “Et mĂŞme ce qu’il prĂ©tend ĂŞtre sa plus grande source de sens dans la vie, sa mère et la relation qu’il entretient avec elle, s’avère, Ă la fin de la sĂ©rie, complètement tordue. Donc je ne sais pas dans quelle mesure Oz voit un sens profond Ă la vie, vous savez, il veut juste faire ce qu’il y a de mieux pour lui et quiconque se met en travers de son chemin sera Ă©crasĂ©. »
Colin Farrell est méconnaissable avec son ventre proéminent, sa grosse jambe cassée et son nez crochu. Un sacerdoce de maquillage à porter.
“Trois heures pour le mettre, dit-il. Ensuite, la journĂ©e de tournage dure parfois 13 ou 14 heures, et il faut environ 45 minutes pour le rĂ©aliser en fin de journĂ©e. C’est comme une renaissance Ă chaque fois que j’enlève ce maquillage !
Quant Ă son accent italien, il refuse de le rĂ©pĂ©ter dans une interview sans maquillage : “Je pourrais, mais je ne le ferai pas. Parce que j’honore trop le personnage. Il est trop prĂ©cieux. J’ai pris l’accent du quartier. Personnellement, j’ai grandi avec beaucoup d’Italiens. On dira qu’il a aussi grandi avec un “Il y a beaucoup d’Italiens, beaucoup d’AmĂ©ricains, des Italo-AmĂ©ricains, donc ça vient de lĂ , oui.”
Oswald Cobb, alias le pinguino qui nous rappelle Ratso dans Cowboy de minuit et Tony Soprano. Mais en fait, Colin Farrel explique : “J’ai vu deux Ă©pisodes des Sopranos. Je dois regarder cette sĂ©rie. C’Ă©tait il y a longtemps. Vous savez, tout ce que vous regardez dans la vie est gravĂ© sur votre disque dur personnel et vous lui donnez ensuite vie dans une histoire. Et que vous le sachiez ou non, vous vous inspirez de tout ce que vous savez. »
Le Pingouinpréparez-vous à une descente aux enfers avec la mafia. Le deuxième épisode sort ce lundi 30 septembre sur Max.
Colin Farrell est le héros de la nouvelle série spin-off de « Batman » : « The Penguin ». Une série morose qui penche du côté des « Sopranos ». Même Colin Farrell trouve son personnage nihiliste. La série est diffusée tous les lundis sur Max.
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Temps de lecture : 4 min
Ne cherchez pas Batman, il n’est pas dans la nouvelle sĂ©rie de luxe de HBO, Le ManchotnommĂ© d’après le pire ennemi du super-hĂ©ros. La sĂ©rie est une histoire mafieuse Soprano dans un Gotham new-yorkais, plus sale et plus sombre que jamais.
Luttes de gangs, meurtres de sang-froid, manipulations, histoires de familles et de mères omniprĂ©sentes, cette mini-sĂ©rie, diffusĂ©e depuis le 23 septembre sur Max, est la plus sombre possible. Avec un pingouin incarnĂ© Ă nouveau par Colin Farrell, surpris par l’histoire en la lisant.
“Ça m’a choquĂ©, c’est un sombre voyage dans la psychologie de ce personnage. Ă€ bien des Ă©gards, c’est la descente dans la psychopathie.”
Colin Farrellsur franceinfo
MĂŞme Colin Farrell trouve son propre personnage nihiliste : “Et mĂŞme ce qu’il prĂ©tend ĂŞtre sa plus grande source de sens dans la vie, sa mère et la relation qu’il entretient avec elle, s’avère, Ă la fin de la sĂ©rie, complètement tordue. Donc je ne sais pas dans quelle mesure Oz voit un sens profond Ă la vie, vous savez, il veut juste faire ce qu’il y a de mieux pour lui et quiconque se met en travers de son chemin sera Ă©crasĂ©. »
Colin Farrell est méconnaissable avec son ventre proéminent, sa grosse jambe cassée et son nez crochu. Un sacerdoce de maquillage à porter.
“Trois heures pour le mettre, dit-il. Ensuite, la journĂ©e de tournage dure parfois 13 ou 14 heures, et il faut environ 45 minutes pour le rĂ©aliser en fin de journĂ©e. C’est comme une renaissance Ă chaque fois que j’enlève ce maquillage !
Quant Ă son accent italien, il refuse de le rĂ©pĂ©ter dans une interview sans maquillage : “Je pourrais, mais je ne le ferai pas. Parce que j’honore trop le personnage. Il est trop prĂ©cieux. J’ai pris l’accent du quartier. Personnellement, j’ai grandi avec beaucoup d’Italiens. On dira qu’il a aussi grandi avec un “Il y a beaucoup d’Italiens, beaucoup d’AmĂ©ricains, des Italo-AmĂ©ricains, donc ça vient de lĂ , oui.”
Oswald Cobb, alias le pinguino qui nous rappelle Ratso dans Cowboy de minuit et Tony Soprano. Mais en fait, Colin Farrel explique : “J’ai vu deux Ă©pisodes des Sopranos. Je dois regarder cette sĂ©rie. C’Ă©tait il y a longtemps. Vous savez, tout ce que vous regardez dans la vie est gravĂ© sur votre disque dur personnel et vous lui donnez ensuite vie dans une histoire. Et que vous le sachiez ou non, vous vous inspirez de tout ce que vous savez. »
Le Pingouinpréparez-vous à une descente aux enfers avec la mafia. Le deuxième épisode sort ce lundi 30 septembre sur Max.