Le député et ses 26 autres collègues signataires estiment qu’il faut réduire les dépenses publiques plutôt que de s’attaquer à la fiscalité, “une option facile”, estime Mathieu Lefèvre dimanche sur franceinfo.
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Temps de lecture : 1 min
« Il faut d’abord aborder la question des dépenses publiques » avant d’augmenter les impôts, explique Mathieu Lefèvre, député macroniste du Val-de-Marne, invité de franceinfo dimanche 29 septembre. Il a signé, avec 26 autres députés du groupe Ensemble pour la République (EPR), une tribune en ce sens, publiée dimanche dans le journal La Tribunedeux jours avant le discours de politique générale de Michel Barnier. Le Premier ministre envisage des hausses d’impôts pour les grandes entreprises et les ménages les plus riches.
« Nous partageons l’objectif de Michel Barnier de réduire les déficits publics »assure Mathieu Lefèvre, une conséquence, selon lui, des dépenses “trop important dans notre pays”. Le député et ses collègues estiment donc qu’il faut les réduire plutôt que de s’attaquer à la fiscalité.“une facilité” selon le député. Mathieu Lefèvre estime qu’il faudrait “pour sortir 100 milliards d’euros des poches des Français” si la réduction du déficit public avait lieu “uniquement” par l’impôt. L’argent qui devrait être collecté “nécessairement” à la maison de “tous les Français qui travaillent”prévient le député et “pas seulement” à la maison de « les ultra-riches ou les plus aisés ».
Il plaide donc pour « relancer les grands chantiers sociaux, comme la réforme de l’assurance chômage ». Il faut aussi « réduire le train de vie de l’État »explique Mathieu Lefèvre. “Nous avons aujourd’hui un certain nombre d’agences qui font double emploi, qui remplissent peu ou pas de missions de service public.”
Les 27 députés ne veulent pas non plus rompre « confiance budgétaire », “péniblement gagné” depuis 2017 par Emmanuel Macron. Cela pourrait effrayer les investisseurs étrangers et cela pourrait avoir des conséquences “dramatique” pour l’emploi, s’inquiète Mathieu Lefèvre.
Que feront les députés s’ils ne sont pas entendus par le Premier ministre ? “Il y aura un débat parlementaire” et ces élus défendront «(leurs) croyances». « Nous sommes là pour aider, pour faire des propositions » conclut le député du Val-de-Marne.
Le député et ses 26 autres collègues signataires estiment qu’il faut réduire les dépenses publiques plutôt que de s’attaquer à la fiscalité, “une option facile”, estime Mathieu Lefèvre dimanche sur franceinfo.
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« Il faut d’abord aborder la question des dépenses publiques » avant d’augmenter les impôts, explique Mathieu Lefèvre, député macroniste du Val-de-Marne, invité de franceinfo dimanche 29 septembre. Il a signé, avec 26 autres députés du groupe Ensemble pour la République (EPR), une tribune en ce sens, publiée dimanche dans le journal La Tribunedeux jours avant le discours de politique générale de Michel Barnier. Le Premier ministre envisage des hausses d’impôts pour les grandes entreprises et les ménages les plus riches.
« Nous partageons l’objectif de Michel Barnier de réduire les déficits publics »assure Mathieu Lefèvre, une conséquence, selon lui, des dépenses “trop important dans notre pays”. Le député et ses collègues estiment donc qu’il faut les réduire plutôt que de s’attaquer à la fiscalité.“une facilité” selon le député. Mathieu Lefèvre estime qu’il faudrait “pour sortir 100 milliards d’euros des poches des Français” si la réduction du déficit public avait lieu “uniquement” par l’impôt. L’argent qui devrait être collecté “nécessairement” à la maison de “tous les Français qui travaillent”prévient le député et “pas seulement” à la maison de « les ultra-riches ou les plus aisés ».
Il plaide donc pour « relancer les grands chantiers sociaux, comme la réforme de l’assurance chômage ». Il faut aussi « réduire le train de vie de l’État »explique Mathieu Lefèvre. “Nous avons aujourd’hui un certain nombre d’agences qui font double emploi, qui remplissent peu ou pas de missions de service public.”
Les 27 députés ne veulent pas non plus rompre « confiance budgétaire », “péniblement gagné” depuis 2017 par Emmanuel Macron. Cela pourrait effrayer les investisseurs étrangers et cela pourrait avoir des conséquences “dramatique” pour l’emploi, s’inquiète Mathieu Lefèvre.
Que feront les députés s’ils ne sont pas entendus par le Premier ministre ? “Il y aura un débat parlementaire” et ces élus défendront «(leurs) croyances». « Nous sommes là pour aider, pour faire des propositions » conclut le député du Val-de-Marne.