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De nombreux faux taxis sévissent dans les gares et aéroports parisiens. Qui sont-ils et quels risques courent-ils ? Enquête.
Loin de se faire concurrence, Ă proximitĂ© d’une gare parisienne, les rabatteurs semblent tous se connaĂ®tre et s’entraider. Ils proposent des prix plus du double du prix d’un trajet avec un taxi officiel. Les taxis illĂ©gaux s’approchent des voyageurs bien en vue, Ă cĂ´tĂ© de la file menant aux taxis officiels. MalgrĂ© les opĂ©rations de sensibilisation, ils sont toujours prĂ©sents. “On n’ose pas leur parler, car ils sont agressifs. (…) Ça pèse sur notre chiffre d’affaires, ils prennent les clients devant nouss”, confie un taxi parisien.
A l’aĂ©roport, l’Ă©quipe de journalistes de France TĂ©lĂ©visions est abordĂ©e par un homme qui semble ĂŞtre un rabatteur. A bord, il avoue ĂŞtre VTC, un indĂ©pendant qui travaille Ă©galement pour la plateforme Uber. En ne passant pas par la plateforme, il dit Ă©viter les frais de commission. Le paiement s’effectue par carte bancaire, sans contact.
La chasse aux faux taxis est menĂ©e par des policiers en civil, membres de la brigade Boer. Ce jour-lĂ , ils ont interpellĂ© un homme suspect qui n’avait pas le badge VTC sur son vĂ©hicule. En l’arrĂŞtant, ils dĂ©couvrent un système d’arnaque qu’ils connaissent bien. “Ce sont des comptes prĂŞtĂ©s sur demande”, explique un agent. Sur les rĂ©seaux sociaux, plusieurs personnes proposent des comptes Ă louer, entre 200 et 500 euros par semaine.