RAPPORTS – L’élimination de Hassan Nasrallah et la décapitation du Hezbollah ont fait ressortir les divisions sectaires du pays.
Soudain, les clients sont priés de partir. ” Nous avons reçu l’ordre d’un proche du Hezbollah de fermer », murmure le serveur d’un restaurant du quartier Hamra, en récupérant les dernières factures. A quelques mètres de là, une vieille dame couverte d’un voile noir s’écrie : « oh mon dieu, ouais, seyyed », nom des descendants du prophète, qui portent le turban noir.
Il était 14h30 ce samedi 28 septembre lorsqu’un communiqué du Hezbollah a brisé un suspense qui pesait sur le Liban depuis près de 24 heures : « Seyyed Hassan Nasrallah rejoint ses compagnons martyrs (…) dont il a dirigé la marche pendant près de trente ans “. L’un des hommes les plus influents du Moyen-Orient a été tué” dans un raid sioniste perfide contre la banlieue sud de Beyrouth », selon le communiqué du Parti de Dieu.
Aussitôt, le deuil s’étend à Hamra, les commerçants descendent sur les trottoirs…