CLundi 30 septembre s’ouvre le procès des assistants parlementaires européens du Rassemblement national (RN). Jusqu’à fin novembre, Marine Le Pen sera ramenée quotidiennement sur cette affaire, dont il faut rappeler qu’elle touche également d’autres partis, notamment celui de François Bayrou.
Marine Le Pen et vingt-sept de ses cadres sont accusés d’avoir organisé, entre 2004 et 2016, un système de financement du RN grâce à l’argent de l’Union européenne (UE). Il faut garder à l’esprit qu’à cette époque les finances du parti étaient exsangues. L’argent versé par Bruxelles a donc permis d’embaucher des salariés qui travaillaient pour le RN à Paris sans mettre les pieds à Bruxelles.
Marine Le Pen ne nie pas les faits qui lui sont reprochés. Ce qu’elle conteste, c’est l’interprétation…