RAPPORTS – A Schiphol, aux Pays-Bas, le laboratoire américain Gilead produit des CAR-T, des traitements individualisés destinés aux personnes atteintes de cancers du sang.
Dans la zone de départ de l’usine Gilead de Schiphol, aux Pays-Bas, quelques cartons s’apprêtent à s’envoler vers différents hôpitaux européens. À l’intérieur se trouve tout l’équipement nécessaire pour récolter les cellules immunitaires des patients atteints d’un cancer du sang que les médecins viennent de déclarer éligibles à la thérapie cellulaire. Le tout début d’un processus qui suscite d’immenses espoirs chez ces personnes qui se trouvent dans une impasse thérapeutique.
La thérapie cellulaire, testée pour la première fois en 2012 sur une petite fille atteinte de leucémie, a révolutionné la prise en charge de patients dont le pronostic était très sombre. Dans le lymphome diffus à grandes cellules B réfractaire, par exemple, 50 % sont désormais guéris, contre 10 % après un traitement standard. C’est le cas de Didier Foltzer, touché en 2021, à l’âge de 58 ans, par ce type de cancer devenu résistant à la chimiothérapie. Aujourd’hui, il a retrouvé la forme qu’il avait avant la maladie…