Le dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral de l’association Les Petits Frères des Pauvres alerte sur l’avenir de la prochaine gĂ©nĂ©ration de retraitĂ©s.
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Temps de lecture : 1 min
“C’est totalement intolĂ©rable” proteste lundi 30 septembre sur franceinfo Yann Lasnier, dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral de l’association Les Petits Frères des Pauvres, alors que deux millions de personnes âgĂ©es vivent sous le seuil de pauvretĂ©, selon le rapport annuel de l’association. Il s’agit principalement de femmes de plus de 60 ans, vivant Ă la fois dans les zones mĂ©tropolitaines, mais aussi « dans les grandes zones rurales ».
“Sept personnes de plus de 60 ans sur dix vivant dans la pauvretĂ© ont connu une ou plusieurs privations au cours de l’annĂ©e Ă©coulĂ©e”, selon le rapport. Ces personnes sont parfois contraintes de se passer de nourriture ni de chauffage “continuer Ă vivre”explique Yann Lasnier.
Au total, neuf millions de Français sont en situation de pauvretĂ©. Le seuil de pauvretĂ© dans notre pays est aujourd’hui de 1 216 euros pour une personne seule. Les Petits Frères des Pauvres demandent que le minimum vieillesse soit relevĂ© au niveau du seuil de pauvretĂ©. “Le minimum vieillesse se situe aujourd’hui Ă 200 euros en dessous du seuil de pauvretĂ©”, dĂ©plore Yann Lasnier.
« Ă€ partir du moment oĂą vous avez dans notre pays deux millions de personnes qui se trouvent bien en dessous de ce seuil de pauvretĂ©, il faut que les deux milliards que reprĂ©sente ce relèvement du minimum vieillesse au seuil de pauvretĂ© puissent ĂŞtre retrouvĂ©s », estime le dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral de l’association. Les Petits Frères des Pauvres ont mis en ligne une pĂ©tition sur le site de l’association pour soutenir cette demande mais dans un contexte de crise budgĂ©taire, il n’est pas certain qu’elle trouvera une rĂ©ponse favorable de la part du gouvernement qui cherche Ă faire des Ă©conomies.
Le rapport met Ă©galement en garde sur l’avenir de la gĂ©nĂ©ration suivante, « les 50-64 ans d’aujourd’hui qui, massivement, pourraient eux aussi connaĂ®tre des situations de pauvretĂ© ». “Nous allons rencontrer des gens qui n’ont pas forcĂ©ment une carrière complète, qui vers 60 ans ne sont ni salariĂ©s ni retraitĂ©s”, il a prĂ©venu.
Le dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral de l’association Les Petits Frères des Pauvres alerte sur l’avenir de la prochaine gĂ©nĂ©ration de retraitĂ©s.
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“C’est totalement intolĂ©rable” proteste lundi 30 septembre sur franceinfo Yann Lasnier, dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral de l’association Les Petits Frères des Pauvres, alors que deux millions de personnes âgĂ©es vivent sous le seuil de pauvretĂ©, selon le rapport annuel de l’association. Il s’agit principalement de femmes de plus de 60 ans, vivant Ă la fois dans les zones mĂ©tropolitaines, mais aussi « dans les grandes zones rurales ».
“Sept personnes de plus de 60 ans sur dix vivant dans la pauvretĂ© ont connu une ou plusieurs privations au cours de l’annĂ©e Ă©coulĂ©e”, selon le rapport. Ces personnes sont parfois contraintes de se passer de nourriture ni de chauffage “continuer Ă vivre”explique Yann Lasnier.
Au total, neuf millions de Français sont en situation de pauvretĂ©. Le seuil de pauvretĂ© dans notre pays est aujourd’hui de 1 216 euros pour une personne seule. Les Petits Frères des Pauvres demandent que le minimum vieillesse soit relevĂ© au niveau du seuil de pauvretĂ©. “Le minimum vieillesse se situe aujourd’hui Ă 200 euros en dessous du seuil de pauvretĂ©”, dĂ©plore Yann Lasnier.
« Ă€ partir du moment oĂą vous avez dans notre pays deux millions de personnes qui se trouvent bien en dessous de ce seuil de pauvretĂ©, il faut que les deux milliards que reprĂ©sente ce relèvement du minimum vieillesse au seuil de pauvretĂ© puissent ĂŞtre retrouvĂ©s », estime le dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral de l’association. Les Petits Frères des Pauvres ont mis en ligne une pĂ©tition sur le site de l’association pour soutenir cette demande mais dans un contexte de crise budgĂ©taire, il n’est pas certain qu’elle trouvera une rĂ©ponse favorable de la part du gouvernement qui cherche Ă faire des Ă©conomies.
Le rapport met Ă©galement en garde sur l’avenir de la gĂ©nĂ©ration suivante, « les 50-64 ans d’aujourd’hui qui, massivement, pourraient eux aussi connaĂ®tre des situations de pauvretĂ© ». “Nous allons rencontrer des gens qui n’ont pas forcĂ©ment une carrière complète, qui vers 60 ans ne sont ni salariĂ©s ni retraitĂ©s”, il a prĂ©venu.