SSur les traces de Thomas Pesquet, l’astronaute Sophie Adenot portera bientôt les couleurs de la France au-delà de la ligne Kármán, cette limite théorique entre ciel et espace. Fraîchement décorée des ailes d’astronaute dont elle rêve depuis l’enfance, la Française de 42 ans sera la première des nouvelles recrues de l’Agence spatiale européenne (ESA) à s’envoler vers la station spatiale internationale en 2026, avec son camarade belge. Raphaël Liégeois.
Un honneur qui justifie largement le parcours de cette native de Cosne-Cours-sur-Loire, dans la Nièvre, inspirée par Marie Curie mais aussi par un grand-père, ancien mécanicien de l’armée de l’air, qui lui a transmis sa passion.
Un master au MIT
Après des études d’ingénieur en mécanique du vol aérospatial à l’Isae-SupAero de Toulouse (Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace), un master au Massachusetts Institute of Technology aux États-Unis et une première expérience au sein d’Airbus Helicopters, où elle a conçu des cockpits, Sophie Adenot a rejoint la Force aérienne et spatiale, où elle a servi, au grade de colonel, comme pilote d’hélicoptère.
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Mère d’un petit garçon et professeur de yoga certifiée, elle est devenue la première femme pilote d’essai d’hélicoptère en France en 2018, avant d’être sélectionnée par l’ESA en 2022 – après une candidature rejetée en 2008 – et de briguer le titre de deuxième Française en ( …) En savoir plus