Ranger sa cave conduit souvent à oublier des objets. Rarement dénicher des trésors authentiques. C’est pourtant ce qui s’est passé dans une cave au sud de Paris l’hiver dernier. En voulant le rénover, un habitant de Corbeil-Essonnes a découvert un squelette. Puis fouillée par une équipe d’archéologues pendant plusieurs mois, la cave essonienne de 52 mètres carrés a fini par révéler plus de 37 squelettes médiévaux ainsi que 10 sarcophages antiques.
Comme indiqué L’Indépendant, les archéologues estiment aujourd’hui que l’analyse de cette découverte macabre « pourrait permettre d’approfondir nos connaissances sur la population qui a vécu ici entre la fin de l’Antiquité et le début du Moyen Âge ». Ce n’est pas le premier site archéologique de ce type découvert dans les environs, précise le journal britannique, précisant que « On connaissait déjà ici l’existence d’un cimetière dès le haut Moyen Âge ».
Dans la cave francilienne, les ossements retrouvés étaient disposés de manière parallèle, « une pratique qui semble avoir perduré tout au long des sept cents ans d’utilisation de ce cimetière, du IIIee àe siècle après JC ». C’est vers l’an 500, ajoute le quotidien britannique, que les pratiques funéraires évoluent, notamment avec l’usage de sarcophages en plâtre. Ces techniques étaient « particulièrement répandu en Île-de-France, où les parois extérieures des cercueils étaient parfois décorées ».
Sans décoration particulière dans ce cas, ces coffrets funéraires présentent néanmoins quelques signes distinctifs, comme une rosace ou une croix latine, des motifs « assez fréquent sur les sarcophages en plâtre, lié aux rites funéraires, et également répandu dans les lieux de culte chrétiens ». La poursuite des analyses réalisées sur les ossements retrouvés dans ce cimetière devrait permettre de déterminer le sexe, l’âge du décès et les conditions de vie des personnes inhumées.
Ranger sa cave conduit souvent à oublier des objets. Rarement dénicher des trésors authentiques. C’est pourtant ce qui s’est passé dans une cave au sud de Paris l’hiver dernier. En voulant le rénover, un habitant de Corbeil-Essonnes a découvert un squelette. Puis fouillée par une équipe d’archéologues pendant plusieurs mois, la cave essonienne de 52 mètres carrés a fini par révéler plus de 37 squelettes médiévaux ainsi que 10 sarcophages antiques.
Comme indiqué L’Indépendant, les archéologues estiment aujourd’hui que l’analyse de cette découverte macabre « pourrait permettre d’approfondir nos connaissances sur la population qui a vécu ici entre la fin de l’Antiquité et le début du Moyen Âge ». Ce n’est pas le premier site archéologique de ce type découvert dans les environs, précise le journal britannique, précisant que « On connaissait déjà ici l’existence d’un cimetière dès le haut Moyen Âge ».
Dans la cave francilienne, les ossements retrouvés étaient disposés de manière parallèle, « une pratique qui semble avoir perduré tout au long des sept cents ans d’utilisation de ce cimetière, du IIIee àe siècle après JC ». C’est vers l’an 500, ajoute le quotidien britannique, que les pratiques funéraires évoluent, notamment avec l’usage de sarcophages en plâtre. Ces techniques étaient « particulièrement répandu en Île-de-France, où les parois extérieures des cercueils étaient parfois décorées ».
Sans décoration particulière dans ce cas, ces coffrets funéraires présentent néanmoins quelques signes distinctifs, comme une rosace ou une croix latine, des motifs « assez fréquent sur les sarcophages en plâtre, lié aux rites funéraires, et également répandu dans les lieux de culte chrétiens ». La poursuite des analyses réalisées sur les ossements retrouvés dans ce cimetière devrait permettre de déterminer le sexe, l’âge du décès et les conditions de vie des personnes inhumées.