« NNous n’avons enfreint aucune règle. » Ce lundi 30 septembre, Marine Le Pen a exprimé sa « sérénité » à l’ouverture de son procès, celui du Front national et de 24 autres personnes, soupçonnés d’avoir détourné des fonds du Parlement européen pour rémunérer des salariés du parti. Avant d’entrer dans la salle du tribunal correctionnel de Paris, qui accueillera pendant deux mois ce procès aux lourds enjeux politiques pour le leader de l’extrême droite française, elle s’est dite complètement « sereine ». “Nous n’avons violé aucune règle”, a-t-elle déclaré à la presse.
“Nous avons beaucoup d’arguments à développer pour défendre ce qui me semble être la liberté parlementaire qui est en cause dans cette affaire”, a ajouté la présidente du groupe RN à l’Assemblée, avant d’entrer dans la salle, où elle était assise à la Chambre. au premier rang, entouré de Nicolas Crochet, comptable également jugé, et de Catherine Griset, une amie très proche, également accusée au procès.
Neuf anciens députés européens du Front national (rebaptisé RN) seront présents, dont Marine Le Pen, Louis Aliot, aujourd’hui vice-président du RN, l’ancien numéro 2 du parti Bruno Gollnisch, et le député et porte-parole du RN Julien Odoul. . A leurs côtés, 12 personnes qui furent leurs assistants parlementaires et quatre collaborateurs du parti seront également jugés dans ce procès prévu trois demi-journées par semaine jusqu’au 27 novembre.
La leader du RN a fait savoir qu’elle comptait aller jusqu’au bout (…) Lire la suite