DÉCRYPTION – L’ancien Premier ministre répondra par un discours à la déclaration de politique générale de Michel Barnier. Dans le flou des intentions de son successeur, il voit poindre l’agacement de ses troupes.
Gabriel Attal se laissera-t-il tenter par les applaudissements mardi à l’énoncé de la déclaration de politique générale (DPG) de son successeur à Matignon ? Dans un Hémicycle fragmenté, le discours de Michel Barnier s’annonce chahuté des deux côtés. Le soutien des députés de l’Ensemble pour la République (EPR) – dirigé par l’ancien premier ministre – ne sera pas de trop pour éviter de laisser les seuls 47 députés LR soutenir Michel Barnier.
Mais depuis la passation du pouvoir, il a pu mesurer l’ampleur des doléances qui animent les 97 députés macronistes. De l’éventualité d’une augmentation des impôts à la politique migratoire proposée par le ministre de l’Intérieur, l’agacement est palpable. La sortie de Bruno Retailleau sur l’État de droit, dimanche soir, n’a fait qu’accroître l’embarras à Renaissance. Sans oublier le recadrage du ministre (Renaissance) de l’Économie, Antoine Armand, sollicité la semaine dernière par Michel Barnier pour mieux…