Si la tradition veut qu’un nouveau chef du gouvernement se soumette à l’approbation des députés, cette option, offerte par la Constitution, n’est pas obligatoire.
Il y avait, à vrai dire, peu de suspense. Alors que Michel Barnier doit prononcer son discours de politique générale devant l’Assemblée ce mardi à 15 heures, et présenter ainsi les grandes lignes de son action un mois après sa nomination à Matignon, l’entourage du Premier ministre confirme qu’il ne sollicitera pas de vote. de confiance à la fin de son discours. Face à une Chambre basse plus fragmentée que jamais depuis les élections législatives, le chef du gouvernement sait qu’il dispose d’une majorité très relative (environ 210 élus sur 577).
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Entre l’opposition frontale de gauche et la position intermédiaire du Rassemblement national (RN), solliciter l’avis des députés était très risqué. Voire dangereux : lorsque ce vote est perdu, le gouvernement doit logiquement démissionner immédiatement. L’option constitutionnelle de confiance suite à une déclaration de politique générale (article 49, alinéa 1 du texte de 1958) étant facultative, ce scénario ne s’est jamais produit sous la Ve République.
Pour rappel, ni Élisabeth Borne (juillet 2022) ni Gabriel Attal (janvier 2024), qui disposaient pourtant d’une majorité relative plus large et plus homogène qu’aujourd’hui, n’avaient demandé l’aval des députés après leur entrée en fonction. Et ce, malgré les cris d’horreur de l’opposition. Qui a rapidement déposé une motion de censure.
Si la tradition veut qu’un nouveau chef du gouvernement se soumette à l’approbation des députés, cette option, offerte par la Constitution, n’est pas obligatoire.
Il y avait, à vrai dire, peu de suspense. Alors que Michel Barnier doit prononcer son discours de politique générale devant l’Assemblée ce mardi à 15 heures, et présenter ainsi les grandes lignes de son action un mois après sa nomination à Matignon, l’entourage du Premier ministre confirme qu’il ne sollicitera pas de vote. de confiance à la fin de son discours. Face à une Chambre basse plus fragmentée que jamais depuis les élections législatives, le chef du gouvernement sait qu’il dispose d’une majorité très relative (environ 210 élus sur 577).
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Pour rappel, ni Élisabeth Borne (juillet 2022) ni Gabriel Attal (janvier 2024), qui disposaient pourtant d’une majorité relative plus large et plus homogène qu’aujourd’hui, n’avaient demandé l’aval des députés après leur entrée en fonction. Et ce, malgré les cris d’horreur de l’opposition. Qui a rapidement déposé une motion de censure.