P.par voie aérienne ou maritime. Les autorités s’efforcent de permettre le rapatriement des citoyens français actuellement au Liban, alors qu’Israël a lancé des « raids terrestres limités » sur le pays dans le cadre de sa guerre contre le Hezbollah.
Ce mardi 1euh En octobre, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a déclaré à France Info avoir « engagé des discussions avec la compagnie aérienne nationale libanaise pour permettre de débloquer des vols et des places pour ceux de nos ressortissants qui souhaitent rentrer en France ». « L’ambassade y travaillera dans les prochaines heures », a assuré l’ancien ministre délégué à l’Europe, nouvellement nommé au Quai d’Orsay et de retour d’un voyage express au Liban.
En raison de l’escalade des tensions entre Israël et le mouvement terroriste Hezbollah, basé chez son voisin du nord, Air France et sa filiale low-cost Transavia ont suspendu leurs vols jusqu’au 8 octobre. Les ressortissants français peuvent toujours se tourner vers Middle East Airlines (MEA). ), la société nationale libanaise avec laquelle le gouvernement français négocie actuellement.
Un navire de la Marine en route
Par ailleurs, un porte-hélicoptères amphibie a quitté le port de Toulon lundi 30 septembre dans le but de se prépositionner au large des côtes libanaises « par précaution », a indiqué l’état-major général des armées. Le bâtiment est attendu sur place en fin de semaine, après « 5 à 6 jours » de navigation.
Sous mandat français de 1918 à 1943, le Liban est un pays historiquement proche de la France. 23 000 Français ou binationaux y vivent. Longtemps considéré comme la « Suisse du Moyen-Orient », le pays a sombré en quelques années seulement dans une crise financière et politique. Plus de 1 000 personnes sont mortes – dont deux Français – au Liban, selon le ministère local de la Santé, depuis l’intensification des combats entre l’État hébreu et le Hezbollah, le groupe chiite bombardant sans relâche son voisin israélien depuis les massacres terroristes du Hamas.