Face aux députés, Michel Barnier a défendu les grandes lignes politiques qu’il entend mener ce mardi 1er octobre. Parmi elles, le nouveau Premier ministre a évoqué le projet de loi sur la fin de vie.
L’étude du texte était en cours mais la dissolution annoncée par Emmanuel Macron le 9 juin a interrompu le processus parlementaire. Michel Barnier entend cependant « reprendre le dialogue ».
Un nouveau projet de loi déjà déposé
« Être fraternel, c’est savoir accompagner les personnes en fin de vie », estime le nouveau locataire de Matignon. « Je connais l’engagement et le travail de beaucoup d’entre vous sur cette question grave. Nous reprendrons le dialogue avec vous, avec le Sénat, les soignants et les associations, au début de l’année prochaine sur le projet de loi », a annoncé le Premier ministre. Ce dernier en a profité pour déclarer que les efforts « en faveur du développement des soins palliatifs seront renforcés à partir de 2025 ».
Le député de Charente-Maritime Olivier Falorni (Modem) a déposé le 19 juillet un nouveau projet de loi sur la fin de vie. Le texte reprend toutes les dispositions du projet de loi initial.
Le texte ouvre la possibilité de recourir à l’aide active à mourir pour les adultes victimes d’une “maladie grave et incurable, mettant en jeu le pronostic vital, en phase avancée ou terminale”, qui entraînerait “des souffrances physiques et psychologiques intolérables”. Jeudi 26 septembre, il avait été signé par près de 170 députés issus de neuf entités parlementaires différentes.
Article original publié sur BFMTV.com