“Le pays traverse un grave problème d’insécurité (…), conséquence directe de la propagation du crime organisé, dont nous ignorions l’existence jusqu’à récemment”, note dans un éditorial le quotidien chilien de centre-droit La Tercera.
Le journal rappelle le récent bilan autour du long week-end des Fêtes Patriotiques (qui célèbrent l’indépendance), du 18 au 22 septembre, avec près d’une quarantaine d’homicides, “la grande majorité par des armes à feu”. « Pour mettre fin à cette situation, nous devons prendre des mesures qui nécessitent des accords consensuels entre toutes les forces politiques, quel que soit le gouvernement en place. »
Mais ce consensus n’est pas d’actualité, loin de là. mardi 1euh En octobre, l’un des principaux partis d’opposition, Renovación Nacional (RN – Rénovation nationale, droite conservatrice) a annoncé qu’il déposerait une motion de destitution contre le président de gauche Gabriel Boric, l’accusant d’être responsable du climat de violence actuel.
« Nous disposons de preuves accablantes pour étayer une accusation constitutionnelle » a lancé Ximena Ossandón, présidente du groupe parlementaire RN à la Chambre des députés, reprise dans cet autre article de La Tercera :
« Le plus haut fonctionnaire du