Publié
Durée de la vidéo : 2 minutes
En 2023, deux personnes mourront chaque jour dans le cadre de leur activité professionnelle en France. Samedi 27 avril, un hommage a été rendu à un ouvrier d’origine malienne décédé sur un chantier des Jeux olympiques à Paris.
Une minute de silence pour ne pas l’oublier. Amara Dioumassy, un ouvrier de 51 ans, est décédé l’année dernière sur un chantier de construction des Jeux olympiques de Paris. Sa famille réclame reconnaissance et justice. Selon ses collègues, leur employeur serait en partie responsable de cet accident. Comme lui, en 2023, 661 personnes sont mortes sur leur lieu de travail. Pour la CGT, il faut une loi pour mettre fin au massacre et renforcer les normes de sécurité au travail.
Certains accidents sont évitables
En Normandie, l’avis d’Emmanuel Fammery, employé dans la logistique, a changé il y a 10 ans. Un chariot élévateur lui passe sur la jambe, elle doit être amputée. Cet accident aurait pu être évité selon lui. “Mon patron n’a pas vérifié si les chariots étaient conformes, il n’y avait pas d’avertissement sonore pour la mise en route”, il explique. Ce manquement a été reconnu par le tribunal du Havre (Seine-Maritime), et son employeur a été reconnu coupable de faute inexcusable.
Publié
Durée de la vidéo : 2 minutes
En 2023, deux personnes mourront chaque jour dans le cadre de leur activité professionnelle en France. Samedi 27 avril, un hommage a été rendu à un ouvrier d’origine malienne décédé sur un chantier des Jeux olympiques à Paris.
Une minute de silence pour ne pas l’oublier. Amara Dioumassy, un ouvrier de 51 ans, est décédé l’année dernière sur un chantier de construction des Jeux olympiques de Paris. Sa famille réclame reconnaissance et justice. Selon ses collègues, leur employeur serait en partie responsable de cet accident. Comme lui, en 2023, 661 personnes sont mortes sur leur lieu de travail. Pour la CGT, il faut une loi pour mettre fin au massacre et renforcer les normes de sécurité au travail.
Certains accidents sont évitables
En Normandie, l’avis d’Emmanuel Fammery, employé dans la logistique, a changé il y a 10 ans. Un chariot élévateur lui passe sur la jambe, elle doit être amputée. Cet accident aurait pu être évité selon lui. “Mon patron n’a pas vérifié si les chariots étaient conformes, il n’y avait pas d’avertissement sonore pour la mise en route”, il explique. Ce manquement a été reconnu par le tribunal du Havre (Seine-Maritime), et son employeur a été reconnu coupable de faute inexcusable.