On parle souvent de chaussures qui permettent de courir plus vite. Voici une sorte de harnais de jambe, qui peut théoriquement doubler notre vitesse de course. Assistance comparable à celle des vélos électriques.
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Augmenter ses performances en se fatiguant moins sera bientôt possible grâce à une sorte de harnais motorisé pesant moins de 2 kg. Attaché à la taille, tenant les cuisses, ses moteurs aideront les jambes à bouger pendant la foulée. En réduisant de moitié l’effort, ils permettent d’augmenter votre vitesse lorsque vous devez marcher, courir ou monter des escaliers. C’est le principe des exosquelettes.
Jusqu’à présent, ils étaient davantage utilisés pour réduire la pénibilité au travail ou pour aider les paraplégiques à marcher. Désormais, des fabricants comme Dnsys et Hypershell les proposent également pour les loisirs. On voit donc des modèles conçus pour la randonnée ou le trail. Cela permettra à ceux qui se fatiguent vite de suivre leurs amis, qui courent régulièrement.
Une version grand public et abordable
Pour le prix, cette version est bien plus accessible. Quand on parlait d’exosquelettes motorisés, les prix s’envolaient jusqu’à 10 000, 20 000, 100 000 euros. Mais avec les modèles loisirs, on se situe plutôt autour de 400, 500, 900 euros pour le haut de gamme. Certains proposent une option « boost » qui permet de courir plusieurs minutes à 27 km/h, soit plus rapide qu’un vélo électrique limité à 25 km/h. Ainsi, pour aller travailler le matin, plutôt que de prendre votre vélo, il vous suffirait d’enfiler votre exosquelette et vous arriveriez presque aussi vite ! L’autonomie de ces appareils est d’une trentaine de kilomètres en marche, et d’une quinzaine de minutes en mode « boost ».
Tout cela reste théorique. Ces appareils ne seront disponibles que dans cinq ou six mois. Ils doivent donc encore tenir leurs promesses, tant en termes de performances que de confort. Mais il se pourrait qu’un jour nous disposions de toute une gamme d’exosquelettes, aussi bien pour le sport que pour les loisirs et le travail. On finira même peut-être par les louer dans des magasins de bricolage, lors d’un déménagement par exemple. Comme aujourd’hui nous louons un van ou une ponceuse.