La saison 2024 vient de s’ouvrir. Les investisseurs sont vigilants quant aux augmentations de rémunération des dirigeants.
Ce sera l’une des assemblées générales (AG) les plus scrutées de la saison qui vient de démarrer. Après ceux d’Airbus et Vinci la semaine dernière à Paris, les actionnaires de Stellantis (Peugeot, Citroën, Fiat, Jeep, Dodge…) se réunissent ce mardi à Amsterdam pour approuver les comptes 2023 du quatrième constructeur automobile mondial. Ils devront se prononcer sur la rémunération de son directeur général, Carlos Tavares, qui pourrait atteindre 36,5 millions d’euros pour 2023.
Ce sujet épineux sera, cette année encore, au cœur des préoccupations des investisseurs lors des assemblées générales, au même titre que la composition des conseils d’administration et l’engagement pour le climat. “ Historiquement, les résolutions sur la rémunération sont les plus contestées », souligne Michaël Herskovich, responsable de la politique de vote et d’engagement chez BNP Paribas AM. Les trois principales agences de conseil aux investisseurs, l’américain ISS et Glass Lewis et le français Proxinvest, ont recommandé…