L’essayiste Alain Minc regrette l’ampleur et les conséquences des manifestations pro-palestiniennes organisées à Sciences Po.
Publié
Temps de lecture : 8 min
“Je suis à la fois attristé et scandalisé” par l’actualité de Sciences Po Paris, déplore l’essayiste Alain Minc au micro de franceinfo lundi 29 avril, après des manifestations d’étudiants pro-palestiniens au sein de l’établissement de la rue Saint-Guillaume la semaine dernière. Ancien élève de Sciences Po, il regrette cette situation : “Cette maison, qui fut le temple de l’ouverture et de la modération, devient le cheval de Troie du wokisme.” Il déplore un « évolution idéologique totalement contraire aux règles traditionnelles, académiques et universalistes de Sciences Po ».
Alain Minc explique cette évolution par l’arrivée de nombreux étudiants étrangers à Sciences Po, ce qui provoque « une osmose idéologique »avec un «abdication devant des minorités extrêmement actives». L’économiste fait la différence entre la liberté d’expression et les actions des étudiants de Sciences Po : « La prise en otage d’une communauté éducative par une infime minorité au moment des élections européennes ne relève pas exactement de la liberté d’expression »il décide.
Lundi, la région Ile-de-France a décidé de suspendre ses subventions à Sciences Po, « jusqu’à ce que la sérénité et la sécurité soient rétablies », a annoncé Valérie Pécresse. Une décision saluée par le conseiller politique qui estime que “L’Etat doit remettre de l’ordre dans cette boutique”. Pour ce faire, il propose que l’Etat nomme un nouveau directeur pour une durée définie pour «mettre fin à ces errances».
L’essayiste Alain Minc regrette l’ampleur et les conséquences des manifestations pro-palestiniennes organisées à Sciences Po.
Publié
Temps de lecture : 8 min
“Je suis à la fois attristé et scandalisé” par l’actualité de Sciences Po Paris, déplore l’essayiste Alain Minc au micro de franceinfo lundi 29 avril, après des manifestations d’étudiants pro-palestiniens au sein de l’établissement de la rue Saint-Guillaume la semaine dernière. Ancien élève de Sciences Po, il regrette cette situation : “Cette maison, qui fut le temple de l’ouverture et de la modération, devient le cheval de Troie du wokisme.” Il déplore un « évolution idéologique totalement contraire aux règles traditionnelles, académiques et universalistes de Sciences Po ».
Alain Minc explique cette évolution par l’arrivée de nombreux étudiants étrangers à Sciences Po, ce qui provoque « une osmose idéologique »avec un «abdication devant des minorités extrêmement actives». L’économiste fait la différence entre la liberté d’expression et les actions des étudiants de Sciences Po : « La prise en otage d’une communauté éducative par une infime minorité au moment des élections européennes ne relève pas exactement de la liberté d’expression »il décide.
Lundi, la région Ile-de-France a décidé de suspendre ses subventions à Sciences Po, « jusqu’à ce que la sérénité et la sécurité soient rétablies », a annoncé Valérie Pécresse. Une décision saluée par le conseiller politique qui estime que “L’Etat doit remettre de l’ordre dans cette boutique”. Pour ce faire, il propose que l’Etat nomme un nouveau directeur pour une durée définie pour «mettre fin à ces errances».