Dimanche soir, la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau a annoncé cette procédure pour « injure publique », après le parallèle dressé par le leader insoumis entre le président de l’Université de Lille et le nazi Adolf Eichmann.
Sa réponse était attendue. Au lendemain de l’annonce par la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, d’une plainte contre Jean-Luc Mélenchon pour “insulte publique”après que la figure tutélaire de La France Insoumise ait fait un parallèle entre le président de l’Université de Lille et le nazi Adolf Eichmann, l’ancien candidat à la présidentielle a accusé lundi, sur le média L’Insoumission, le gouvernement de se « éviter (leurs) responsabilités dans la défense des libertés académiques. »
« Le président de l’Université de Lille n’est pas un nazi. Madame la Ministre, si je pensais qu’un nazi présidait l’Université de Lille, je le dirais, sans crainte de vous et de vos plaintes., s’est-il moqué. “J’ai dénoncé la lâcheté qui mène au mal telle que décrite par Hannah Arendt. Pour rappel, Jean-Luc Mélenchon, aux côtés de Rima Hassan, s’était exprimé il y a une dizaine de jours sur le criminel de guerre nazi lors d’un meeting à Lille, organisé en pleine rue après deux refus de chambres par le préfet et le président de l’université. pour un risque de trouble à l’ordre public. Et d’attaquer directement l’exécutif : “Vous décidez d’une plainte qui n’aura aucune conséquence car elle n’a pas d’objet réel (…) Pourquoi fais-tu ça ? Parce que tu as peur.
« La jeunesse honore sa patrie »
Selon l’ancien député de Marseille, « meute de voyous » faire “responsable” le gouvernement « du dégoût général exprimé dans toutes les universités françaises contre le génocide abject à Gaza. Et contre ceux qui tentent de faire taire la protestation qu’il réclame pourtant comme un devoir moral et politique absolu.» S’appuyant sur les manifestations pro-palestiniennes, et parfois antisionistes, qui se sont multipliées sur les campus américains, Jean-Luc Mélenchon a salué la “La jeunesse française (qui) honore sa patrie républicaine en le faisant à son tour aux yeux du monde.” Avant d’ajouter : « Les jeunes ont toujours raison d’alerter leurs aînés et ceux qui les répriment ont toujours tort. »
Une manière de souffler sur les braises de la contestation, et de suivre les traces du coordinateur de La France Insoumise Manuel Bompard qui disait espérer sur Public Sénat que le mouvement “grandir”. Après l’annonce de Sylvie Retailleau, Jean-Luc Mélenchon a estimé que le“procès” du gouvernement est un “Un détournement pour faire parler de (lui) et oublier le crime que LFI combat : le génocide des Palestiniens.”
Dimanche soir, la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau a annoncé cette procédure pour « injure publique », après le parallèle dressé par le leader insoumis entre le président de l’Université de Lille et le nazi Adolf Eichmann.
Sa réponse était attendue. Au lendemain de l’annonce par la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, d’une plainte contre Jean-Luc Mélenchon pour “insulte publique”après que la figure tutélaire de La France Insoumise ait fait un parallèle entre le président de l’Université de Lille et le nazi Adolf Eichmann, l’ancien candidat à la présidentielle a accusé lundi, sur le média L’Insoumission, le gouvernement de se « éviter (leurs) responsabilités dans la défense des libertés académiques. »
« Le président de l’Université de Lille n’est pas un nazi. Madame la Ministre, si je pensais qu’un nazi présidait l’Université de Lille, je le dirais, sans crainte de vous et de vos plaintes., s’est-il moqué. “J’ai dénoncé la lâcheté qui mène au mal telle que décrite par Hannah Arendt. Pour rappel, Jean-Luc Mélenchon, aux côtés de Rima Hassan, s’était exprimé il y a une dizaine de jours sur le criminel de guerre nazi lors d’un meeting à Lille, organisé en pleine rue après deux refus de chambres par le préfet et le président de l’université. pour un risque de trouble à l’ordre public. Et d’attaquer directement l’exécutif : “Vous décidez d’une plainte qui n’aura aucune conséquence car elle n’a pas d’objet réel (…) Pourquoi fais-tu ça ? Parce que tu as peur.
« La jeunesse honore sa patrie »
Selon l’ancien député de Marseille, « meute de voyous » faire “responsable” le gouvernement « du dégoût général exprimé dans toutes les universités françaises contre le génocide abject à Gaza. Et contre ceux qui tentent de faire taire la protestation qu’il réclame pourtant comme un devoir moral et politique absolu.» S’appuyant sur les manifestations pro-palestiniennes, et parfois antisionistes, qui se sont multipliées sur les campus américains, Jean-Luc Mélenchon a salué la “La jeunesse française (qui) honore sa patrie républicaine en le faisant à son tour aux yeux du monde.” Avant d’ajouter : « Les jeunes ont toujours raison d’alerter leurs aînés et ceux qui les répriment ont toujours tort. »
Une manière de souffler sur les braises de la contestation, et de suivre les traces du coordinateur de La France Insoumise Manuel Bompard qui disait espérer sur Public Sénat que le mouvement “grandir”. Après l’annonce de Sylvie Retailleau, Jean-Luc Mélenchon a estimé que le“procès” du gouvernement est un “Un détournement pour faire parler de (lui) et oublier le crime que LFI combat : le génocide des Palestiniens.”