“J’ai peur que nos vignerons ne s’en remettent pas”, a déclaré le président de la Fédération des vignerons indépendants qui demande “des subventions aux fonds européens”.
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Temps de lecture : 1 min
“C’est vraiment un coup dur”a déploré lundi 29 avril sur franceinfo Caroline Casso, présidente de la Fédération des vignerons indépendants, alors que la quasi-totalité du vignoble de Cahors a été décimé la semaine dernière par un épisode de gel tardif, dans un terroir déjà touché en 2023 par le mildiou. « Il y a 90 % des surfaces qui ont été détruites en 4 500 hectaresprécise Caroline Casso, vigneronne au Château La Coustarelle, à Prayssac (Lot). Au cours des sept dernières années, nous avons subi cinq années de dégâts climatiques. J’ai peur que nos vignerons ne s’en remettent pas.”
La vigneronne de 45 ans assure que ses parents “Je n’ai jamais connu d’épisodes de gel aussi intenses et presque chaque année. Il gelait une fois tous les dix ans”. Elle parle de cette année « un épisode de chaleur qui a fait que les vignes ont eu trois semaines d’avance. Donc dès qu’on a une température entre 0°C et -5°C, c’est fatal pour nous.»
Caroline Casso alerte sur les « dégâts » subis par les vignerons de Cahors et leurs « pertes de marché » : « En 2023, nous avons produit environ 40 hecto hectares. Et cette année nous produirons peut-être 23 hecto hectares. C’est comme si nous travaillions pour rien.»
Le président de la Fédération des Vignerons Indépendants demande que “l’Etat prend en considération” que le vignoble « il faut lutter contre les dommages climatiques, le gel et la sécheresse ». « Il faut nous aiderinsiste le vigneron de Prayssac. L’ensemble de l’économie de notre région tombera très bas. Nous sommes dans une crise profonde. » Caroline Casso ne demande pas « petites aides financières d’urgence »mais aide « grâce à des subventions des fonds européens pour que nous puissions nous mutualiser et parer à ces gelées printanières ».
“J’ai peur que nos vignerons ne s’en remettent pas”, a déclaré le président de la Fédération des vignerons indépendants qui demande “des subventions aux fonds européens”.
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“C’est vraiment un coup dur”a déploré lundi 29 avril sur franceinfo Caroline Casso, présidente de la Fédération des vignerons indépendants, alors que la quasi-totalité du vignoble de Cahors a été décimé la semaine dernière par un épisode de gel tardif, dans un terroir déjà touché en 2023 par le mildiou. « Il y a 90 % des surfaces qui ont été détruites en 4 500 hectaresprécise Caroline Casso, vigneronne au Château La Coustarelle, à Prayssac (Lot). Au cours des sept dernières années, nous avons subi cinq années de dégâts climatiques. J’ai peur que nos vignerons ne s’en remettent pas.”
La vigneronne de 45 ans assure que ses parents “Je n’ai jamais connu d’épisodes de gel aussi intenses et presque chaque année. Il gelait une fois tous les dix ans”. Elle parle de cette année « un épisode de chaleur qui a fait que les vignes ont eu trois semaines d’avance. Donc dès qu’on a une température entre 0°C et -5°C, c’est fatal pour nous.»
Caroline Casso alerte sur les « dégâts » subis par les vignerons de Cahors et leurs « pertes de marché » : « En 2023, nous avons produit environ 40 hecto hectares. Et cette année nous produirons peut-être 23 hecto hectares. C’est comme si nous travaillions pour rien.»
Le président de la Fédération des Vignerons Indépendants demande que “l’Etat prend en considération” que le vignoble « il faut lutter contre les dommages climatiques, le gel et la sécheresse ». « Il faut nous aiderinsiste le vigneron de Prayssac. L’ensemble de l’économie de notre région tombera très bas. Nous sommes dans une crise profonde. » Caroline Casso ne demande pas « petites aides financières d’urgence »mais aide « grâce à des subventions des fonds européens pour que nous puissions nous mutualiser et parer à ces gelées printanières ».