Petit à petit, les étudiants quittent leur logement sans vraiment savoir s’ils reviendront à la rentrée de septembre. À la mi-avril, le flot de déménagements a commencé pour ceux dont les logements universitaires ont été réquisitionnés pour accueillir les agents de sécurité, les fonctionnaires et les bénévoles mobilisés lors des Jeux olympiques et paralympiques. Elle durera jusqu’à fin juin, avec l’arrivée des premiers occupants attendue vers le 20 juillet.
Le parc francilien de logements des centres universitaires et scolaires (Crous) compte 22 000 places, dont 30 % sont inoccupées l’été, la délégation interministérielle aux Jeux olympiques et paralympiques avait fait le pari, au printemps 2023, que le l’opération se déroulera sans douleur : seules douze résidences sur cent cinquante seront retenues, pour un total de 3 200 logements.
Fin août 2023, le tribunal administratif de Paris a toutefois suspendu en référé la décision du Crous de limiter au 30 juin les baux d’occupation des logements étudiants. Mais le Conseil d’État, le 29 décembre 2023, a validé les réquisitions, rappelant l’établissement de « aides diverses pour compenser les conséquences d’un changement de logement » : une compensation de 100 euros et deux places gratuites pour assister aux épreuves olympiques.
A moins de cent jours des JO, le temps presse et le directeur du Crous de Paris, Thierry Bégué, scrute en temps réel le moindre espace libre dans son parc qui pourrait être proposé comme solution de relogement à l’un des 660 les étudiants qui sont là. a exprimé le souhait. Au total, dans les trois académies de Paris, Versailles et Créteil, plus de 1 400 ont demandé une nouvelle chambre pour la période estivale, la plupart afin d’effectuer un stage ou de travailler pour financer leurs études.
” Bon sens “
« Nous avions 150 logements disponibles au 11 avril et nous avons pu réaliser 82 relogements en mettant à disposition des étudiants des box, une aide logistique au déménagement ainsi que plusieurs camions pour transporter leurs affaires jusqu’à la trentaine de résidences d’accueil », raconte-t-il. Seize étudiants se sont organisés pour emménager dans leurs nouvelles chambres, portant à 98 le nombre de logements libérés.
Cette disposition relève de la ” bon sens “selon le ministre de l’Enseignement supérieur. « Cela permettra de répondre aux besoins de ceux qui viendront travailler : policiers, pompiers, soignants »a déclaré Sylvie Retailleau devant les sénateurs le 9 avril. Quelques mois plus tôt, sa collègue sportive, Amélie Oudéa-Castéra, avait provoqué un tollé en parlant des étudiants. « fiers de quitter leur foyer ».
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Petit à petit, les étudiants quittent leur logement sans vraiment savoir s’ils reviendront à la rentrée de septembre. À la mi-avril, le flot de déménagements a commencé pour ceux dont les logements universitaires ont été réquisitionnés pour accueillir les agents de sécurité, les fonctionnaires et les bénévoles mobilisés lors des Jeux olympiques et paralympiques. Elle durera jusqu’à fin juin, avec l’arrivée des premiers occupants attendue vers le 20 juillet.
Le parc francilien de logements des centres universitaires et scolaires (Crous) compte 22 000 places, dont 30 % sont inoccupées l’été, la délégation interministérielle aux Jeux olympiques et paralympiques avait fait le pari, au printemps 2023, que le l’opération se déroulera sans douleur : seules douze résidences sur cent cinquante seront retenues, pour un total de 3 200 logements.
Fin août 2023, le tribunal administratif de Paris a toutefois suspendu en référé la décision du Crous de limiter au 30 juin les baux d’occupation des logements étudiants. Mais le Conseil d’État, le 29 décembre 2023, a validé les réquisitions, rappelant l’établissement de « aides diverses pour compenser les conséquences d’un changement de logement » : une compensation de 100 euros et deux places gratuites pour assister aux épreuves olympiques.
A moins de cent jours des JO, le temps presse et le directeur du Crous de Paris, Thierry Bégué, scrute en temps réel le moindre espace libre dans son parc qui pourrait être proposé comme solution de relogement à l’un des 660 les étudiants qui sont là. a exprimé le souhait. Au total, dans les trois académies de Paris, Versailles et Créteil, plus de 1 400 ont demandé une nouvelle chambre pour la période estivale, la plupart afin d’effectuer un stage ou de travailler pour financer leurs études.
” Bon sens “
« Nous avions 150 logements disponibles au 11 avril et nous avons pu réaliser 82 relogements en mettant à disposition des étudiants des box, une aide logistique au déménagement ainsi que plusieurs camions pour transporter leurs affaires jusqu’à la trentaine de résidences d’accueil », raconte-t-il. Seize étudiants se sont organisés pour emménager dans leurs nouvelles chambres, portant à 98 le nombre de logements libérés.
Cette disposition relève de la ” bon sens “selon le ministre de l’Enseignement supérieur. « Cela permettra de répondre aux besoins de ceux qui viendront travailler : policiers, pompiers, soignants »a déclaré Sylvie Retailleau devant les sénateurs le 9 avril. Quelques mois plus tôt, sa collègue sportive, Amélie Oudéa-Castéra, avait provoqué un tollé en parlant des étudiants. « fiers de quitter leur foyer ».
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