Le montant représente “une charge énorme” pour “les ouvriers et salariés”, déplore Séverine Garandeau-Martin, secrétaire confédérale de la CFDT chargée de la formation professionnelle, mardi sur franceinfo.
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Temps de lecture : 1 min
La contribution financière forfaitaire des salariés au compte personnel de formation (CPF) « peut être un frein, notamment pour les plus précaires qui n’avaient le CPF que comme outil d’accès à la formation »redoutait mardi 30 avril sur franceinfo Séverine Garandeau-Martin, secrétaire confédérale de la CFDT chargée de la formation professionnelle, alors que le décret conditionnant l’accès au CPF est paru au Journal officiel dans la nuit de lundi à mardi.
A partir du 2 mai, les salariés qui souhaitent bénéficier d’une formation via leur CPF devront débourser 100 euros, quel que soit le coût de cette formation. Si les demandeurs d’emploi seront exonérés de cette contribution, pour Séverine Garandeau-Martin, le montant représente « un énorme fardeau restant » Pour “ouvriers et employés”. Elle explique que dans le cas d’une formation “qui coûte 500 euros”ce ticket modérateur peut être “dissuasif”. Pour le syndicaliste, cette participation financière est “d’une lecture purement comptable à la recherche d’économies”.
Le secrétaire confédéral de la CFDT rappelle que « le CPF est avant tout un outil du droit à la formation pour tous », a « la main des salariés ». Elle souligne également son recours massif, avec « plus de 1,5 million de demandes de financement de formation en 2023 ». Séverine Garandeau-Martin salue également le fait que le CPF ait “a trouvé sa cible” : « 82 % des utilisateurs sont des non-cadres et 40 % ont un niveau sub-bac »assure-t-elle.
Le montant représente “une charge énorme” pour “les ouvriers et salariés”, déplore Séverine Garandeau-Martin, secrétaire confédérale de la CFDT chargée de la formation professionnelle, mardi sur franceinfo.
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La contribution financière forfaitaire des salariés au compte personnel de formation (CPF) « peut être un frein, notamment pour les plus précaires qui n’avaient le CPF que comme outil d’accès à la formation »redoutait mardi 30 avril sur franceinfo Séverine Garandeau-Martin, secrétaire confédérale de la CFDT chargée de la formation professionnelle, alors que le décret conditionnant l’accès au CPF est paru au Journal officiel dans la nuit de lundi à mardi.
A partir du 2 mai, les salariés qui souhaitent bénéficier d’une formation via leur CPF devront débourser 100 euros, quel que soit le coût de cette formation. Si les demandeurs d’emploi seront exonérés de cette contribution, pour Séverine Garandeau-Martin, le montant représente « un énorme fardeau restant » Pour “ouvriers et employés”. Elle explique que dans le cas d’une formation “qui coûte 500 euros”ce ticket modérateur peut être “dissuasif”. Pour le syndicaliste, cette participation financière est “d’une lecture purement comptable à la recherche d’économies”.
Le secrétaire confédéral de la CFDT rappelle que « le CPF est avant tout un outil du droit à la formation pour tous », a « la main des salariés ». Elle souligne également son recours massif, avec « plus de 1,5 million de demandes de financement de formation en 2023 ». Séverine Garandeau-Martin salue également le fait que le CPF ait “a trouvé sa cible” : « 82 % des utilisateurs sont des non-cadres et 40 % ont un niveau sub-bac »assure-t-elle.