Alors qu’une poignée d’établissements sont visés par des actions, le ministre a rappelé lors de la séance des questions au gouvernement que le mot d’ordre était « tolérance zéro ».
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“Débat, oui, blocage, non.” Alors qu’une poignée d’établissements sont visés par des actions, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Sylvie Retailleau a rappelé lors de la séance de questions au gouvernementMardi 30 avril, que le slogan était “tolérance zéro”. Lors de son discours, elle a tenu à saluer le travail des chefs d’établissements “qui assume ses responsabilités”.
« La décision de recourir à la force publique au sein des établissements appartient aux chefs d’établissement et nous n’y sommes jamais défavorables lorsque la situation l’exige », a-t-elle affirmé devant une Assemblée très bruyante. Lundi était mêmeLe Premier ministre, Gabriel Attal, qui avait « a demandé que la Sorbonne soit évacuée rapidement »comme ” il l’a demandé vendredi pour Sciences PoFranceinfo avait appris de son entourage.
Sylvie Retailleau est ensuite revenue sur la polémique survenue fin février, après que Jean-Luc Mélenchon ait fait un parallèle entre le président de l’université de Lille et le nazi Adolf Eichmann, suite à l’annulation de la conférence sur “L’actualité palestinienne”. “Nos chefs d’établissement (…) annulent des conférences lorsqu’elles présentent un risque de trouble à l’ordre public. Certains sont même comparés aux criminels nazis pour cela. C’est odieux et j’ai porté plainte.”fustigé la ministre, qui avait précisé sur BFM qu’elle avait porté plainte “Pour insulte publique devant un agent public. « Honte à ceux qui exploitent le conflit et qui utilisent les étudiants », conclut-elle.