RAPPORTS – Sur le circuit où il est décédé tragiquement le 1ereuh En mai 1994, les admirateurs du continent brésilien se rassemblent devant son mémorial, devenu lieu de pèlerinage.
Envoyé spécial à Imola
Des drapeaux par centaines, sur des dizaines de mètres, bordent la clôture. Ils viennent de partout, du Brésil évidemment, d’Argentine, de Slovaquie, de Serbie, de Pologne, du Liban et même de Bretagne. Certains pendent, fanés par le temps. D’autres, lumineux, sont solidement accrochés à côté de pancartes témoignages, cadenas, roses et t-shirts ou maillots de football saluant la mémoire de l’idole. Dans le virage de Tamburello, où il a été tué après avoir heurté le mur de béton à 212 km/h avec sa Williams-Honda le 1euh Mai 1994, Ayrton Senna est également là. Ou plutôt la magnifique statue en bronze signée de l’artiste Stefano Pierotti le représentant.
Assis au sommet d’un piédestal en bronze, le Brésilien a la tête baissée et le visage fermé dans sa combinaison de pilote. Ses mains sur lesquelles a été posé un bouquet aux couleurs du Brésil sont jointes, comme si la légende des circuits priait devant cette courbe maudite qui lui a coûté la vie…