Favoris de la double confrontation, le PSG se déplace à Dortmund ce mercredi, en demi-finale aller de Ligue des champions.
C’est l’heure des courageux. Éliminé en huitièmes de finale lors des deux années de l’intermède Messi, le PSG a retrouvé les joies du dernier carré de Ligue des Champions. Là “nouvelle ère” Décrété par le club et Nasser Al-Khelaïfi l’été dernier se voulait celui du collectif, de la jeunesse, de la patience aussi. Collectif et jeune, le Paris-SG l’est bel et bien. Mais finalement, l’heure n’est pas à la patience. Plutôt l’excitation, l’euphorie des hauts sommets.
Sortis de leur groupe par un trou de souris et avec huit petits points, soit autant que Lens qui termine troisième du leur, les joueurs de Luis Enrique ont écarté la Real Sociedad (2-0, 2-1) et le FC Barcelone (2-3, 4-1). lors des tours précédents. Au fil des semaines, le coach espagnol a tissé sa toile, laissé son empreinte et donné une âme à son groupe. Une constellation d’étoiles hier, une équipe aujourd’hui. Au sens le plus noble du terme. C’est le cadeau de « Lucho » à Paris, qui est en passe de remporter un fabuleux quadruplé. « Nous sommes plutôt une équipe, nous sommes plutôt une famille »décrypte Gonçalo Ramos.
Déjà vainqueurs du Trophée des Champions début 2024 et de la Ligue 1 dimanche, soit le 12e sacre de l’histoire du club, les Rouge et Bleu affronteront Lyon en finale de Coupe de France le 25 mai. Mais avant cela, direction Dortmund ce mercredi (21h, Canal+ Et RMC Sport 1), au parc Signal Iduna. Rendez-vous avec l’Histoire. Ce PSG n’est pourtant pas le plus talentueux de l’ère qatarie, loin de là. « Oui, nous avons des points faibles, nous ne sommes pas parfaits, mais nous y travaillons »explique Luis Enrique, rappelant que son équipe est toujours « dans ce processus d’apprentissage et d’amélioration, nous devons toujours apprendre ». Le PSG est malgré tout “prêt” : “Le but est de gagner.”
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Ce n’est pas une promenade dans le parc, mais…
Sur la ligne de départ, peu d’observateurs auraient parié sur Paris en demi-finale, et encore moins en finale ou champion d’Europe. Mais dans le football, tout va très vite. Un soupçon de sérénité, une pincée de réussite, un peu de chance au tirage au sort, évidemment beaucoup de talent et encore du travail, et voilà Kylian Mbappé et compagnie sont à 180 minutes de Wembley, théâtre de la finale. Où le Borussia a perdu contre le Bayern en finale 2013. Un Borussia vainqueur du “groupe de mort” devant Paris, puis vainqueur du PSV Eindhoven (1-1, 2-0) et de l’Atlético (1-2, 4-2), qu’on attendait encore moins que le « Qatar-SG », très attendu par les supporters allemands.
Le PSG favori de la double confrontation. Non. Grand favori. C’est assez clair. Bien que ce soit exactement le genre de déclaration qui ferait dire à Luis Enrique que “La presse ne connaît pas grand-chose au football”, comme il l’a fait mardi. Ce ne sera en tout cas pas une promenade de santé pour les champions de France, malgré ce statut de favori qui ne garantit rien, cet imprévisible BVB ne leur ayant pas volé leur place. “Nous avons très faim”, glisse Edin Terzic, l’entraîneur du BVB. Il y a le déficit de vitesse derrière, les manques de concentration et de communication, cette propension à s’effondrer sans prévenir. A l’inverse, il y a aussi le fameux Mur Jaune, le capitaine Mats Hummels derrière, le très solide Gregor Kobel dans les buts, un Marcel Sabitzer trouvé au milieu ou encore le dribbleur fou Jadon Sancho derrière, sans oublier Julian Bradt, Marco Reus ou Karim. Adeyimi. Les Noirs et les Jaunes ont du talent. Les professeurs ont joué un football de qualité et ont déclenché un match, comme contre l’Atlético Madrid également.
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Nous sommes confiants et nous allons nous battre pour remporter la Ligue des Champions.
Gonçalo Ramos
Mais ce PSG, complet et sûr de sa solidité, semble avoir toutes les cartes pour atteindre la cinquième place du classement de Bundesliga. Une équipe que les Franciliens ont dominé dans le jeu lors des confrontations directes en phase de poules, une victoire 2-0 au Parc des Princes et un nul 1-1 en Allemagne, eux qui avaient éliminé Dortmund en 8es. il y a quatre ans (1-2, 2-0), une époque où Neymar menait encore la barque à Paris.
Le Brésilien est depuis parti en Arabie Saoudite, mais il ne lui est pas interdit de rêver plus grand. Au contraire. A Paris, ciel dégagé. Plus que jamais. Décidément, personne ne rêvait de la finale en ce début de saison sur les bords de Seine. Mais sans leur manquer de respect, ce serait une immense déception de ne pas être invité à Londres le 1er juin prochain et de tomber face aux joueurs d’Edin Terzic. Forces présentes, dynamique, forme, blessures et match retour au Parc (7 mai) : en tout cas sur le papier, tout penche en faveur du PSG, qui disputera sa troisième demi-finale de Ligue des champions en cinq ans et la quatrième de sa histoire après 1995, 2020 (finale) et 2021.
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Obtenez la lune
Aux Parisiens d’assumer leur statut et de transformer ce qui est déjà une belle saison en un authentique triomphe. C’est le plus dur qui attend Ousmane Dembélé, Achraf Hami (ex-BVB) et leurs coéquipiers dans les semaines à venir, eux qui n’auraient pas à rougir d’affronter des adversaires potentiels en finale, le Real Madrid ou le Bayern Munich. Maintenant que Manchester City, tenant du titre, est hors course, tout est ouvert à tous, y compris au PSG. “Nous sommes confiants et nous allons nous battre pour remporter la Ligue des Champions”» dit le Portugais Gonçalo Ramos.
« Nous serons encore meilleurs la saison prochaine », promet Luis Enrique, plus qu’optimiste pour l’ère post-Mbappé. Peut être. En attendant, le capitaine des Bleus est toujours parisien. C’est le moment d’en profiter. Maintenant, nous devons gagner. Il faut maintenant écrire l’histoire et remporter cette Coupe aux grandes oreilles qui était jusqu’à présent refusée au PSG. Les planètes sont alignées. C’est à Marquinhos et aux autres d’avoir la lune.
Favoris de la double confrontation, le PSG se déplace à Dortmund ce mercredi, en demi-finale aller de Ligue des champions.
C’est l’heure des courageux. Éliminé en huitièmes de finale lors des deux années de l’intermède Messi, le PSG a retrouvé les joies du dernier carré de Ligue des Champions. Là “nouvelle ère” Décrété par le club et Nasser Al-Khelaïfi l’été dernier se voulait celui du collectif, de la jeunesse, de la patience aussi. Collectif et jeune, le Paris-SG l’est bel et bien. Mais finalement, l’heure n’est pas à la patience. Plutôt l’excitation, l’euphorie des hauts sommets.
Sortis de leur groupe par un trou de souris et avec huit petits points, soit autant que Lens qui termine troisième du leur, les joueurs de Luis Enrique ont écarté la Real Sociedad (2-0, 2-1) et le FC Barcelone (2-3, 4-1). lors des tours précédents. Au fil des semaines, le coach espagnol a tissé sa toile, laissé son empreinte et donné une âme à son groupe. Une constellation d’étoiles hier, une équipe aujourd’hui. Au sens le plus noble du terme. C’est le cadeau de « Lucho » à Paris, qui est en passe de remporter un fabuleux quadruplé. « Nous sommes plutôt une équipe, nous sommes plutôt une famille »décrypte Gonçalo Ramos.
Déjà vainqueurs du Trophée des Champions début 2024 et de la Ligue 1 dimanche, soit le 12e sacre de l’histoire du club, les Rouge et Bleu affronteront Lyon en finale de Coupe de France le 25 mai. Mais avant cela, direction Dortmund ce mercredi (21h, Canal+ Et RMC Sport 1), au parc Signal Iduna. Rendez-vous avec l’Histoire. Ce PSG n’est pourtant pas le plus talentueux de l’ère qatarie, loin de là. « Oui, nous avons des points faibles, nous ne sommes pas parfaits, mais nous y travaillons »explique Luis Enrique, rappelant que son équipe est toujours « dans ce processus d’apprentissage et d’amélioration, nous devons toujours apprendre ». Le PSG est malgré tout “prêt” : “Le but est de gagner.”
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Ce n’est pas une promenade dans le parc, mais…
Sur la ligne de départ, peu d’observateurs auraient parié sur Paris en demi-finale, et encore moins en finale ou champion d’Europe. Mais dans le football, tout va très vite. Un soupçon de sérénité, une pincée de réussite, un peu de chance au tirage au sort, évidemment beaucoup de talent et encore du travail, et voilà Kylian Mbappé et compagnie sont à 180 minutes de Wembley, théâtre de la finale. Où le Borussia a perdu contre le Bayern en finale 2013. Un Borussia vainqueur du “groupe de mort” devant Paris, puis vainqueur du PSV Eindhoven (1-1, 2-0) et de l’Atlético (1-2, 4-2), qu’on attendait encore moins que le « Qatar-SG », très attendu par les supporters allemands.
Le PSG favori de la double confrontation. Non. Grand favori. C’est assez clair. Bien que ce soit exactement le genre de déclaration qui ferait dire à Luis Enrique que “La presse ne connaît pas grand-chose au football”, comme il l’a fait mardi. Ce ne sera en tout cas pas une promenade de santé pour les champions de France, malgré ce statut de favori qui ne garantit rien, cet imprévisible BVB ne leur ayant pas volé leur place. “Nous avons très faim”, glisse Edin Terzic, l’entraîneur du BVB. Il y a le déficit de vitesse derrière, les manques de concentration et de communication, cette propension à s’effondrer sans prévenir. A l’inverse, il y a aussi le fameux Mur Jaune, le capitaine Mats Hummels derrière, le très solide Gregor Kobel dans les buts, un Marcel Sabitzer trouvé au milieu ou encore le dribbleur fou Jadon Sancho derrière, sans oublier Julian Bradt, Marco Reus ou Karim. Adeyimi. Les Noirs et les Jaunes ont du talent. Les professeurs ont joué un football de qualité et ont déclenché un match, comme contre l’Atlético Madrid également.
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Nous sommes confiants et nous allons nous battre pour remporter la Ligue des Champions.
Gonçalo Ramos
Mais ce PSG, complet et sûr de sa solidité, semble avoir toutes les cartes pour atteindre la cinquième place du classement de Bundesliga. Une équipe que les Franciliens ont dominé dans le jeu lors des confrontations directes en phase de poules, une victoire 2-0 au Parc des Princes et un nul 1-1 en Allemagne, eux qui avaient éliminé Dortmund en 8es. il y a quatre ans (1-2, 2-0), une époque où Neymar menait encore la barque à Paris.
Le Brésilien est depuis parti en Arabie Saoudite, mais il ne lui est pas interdit de rêver plus grand. Au contraire. A Paris, ciel dégagé. Plus que jamais. Décidément, personne ne rêvait de la finale en ce début de saison sur les bords de Seine. Mais sans leur manquer de respect, ce serait une immense déception de ne pas être invité à Londres le 1er juin prochain et de tomber face aux joueurs d’Edin Terzic. Forces présentes, dynamique, forme, blessures et match retour au Parc (7 mai) : en tout cas sur le papier, tout penche en faveur du PSG, qui disputera sa troisième demi-finale de Ligue des champions en cinq ans et la quatrième de sa histoire après 1995, 2020 (finale) et 2021.
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Obtenez la lune
Aux Parisiens d’assumer leur statut et de transformer ce qui est déjà une belle saison en un authentique triomphe. C’est le plus dur qui attend Ousmane Dembélé, Achraf Hami (ex-BVB) et leurs coéquipiers dans les semaines à venir, eux qui n’auraient pas à rougir d’affronter des adversaires potentiels en finale, le Real Madrid ou le Bayern Munich. Maintenant que Manchester City, tenant du titre, est hors course, tout est ouvert à tous, y compris au PSG. “Nous sommes confiants et nous allons nous battre pour remporter la Ligue des Champions”» dit le Portugais Gonçalo Ramos.
« Nous serons encore meilleurs la saison prochaine », promet Luis Enrique, plus qu’optimiste pour l’ère post-Mbappé. Peut être. En attendant, le capitaine des Bleus est toujours parisien. C’est le moment d’en profiter. Maintenant, nous devons gagner. Il faut maintenant écrire l’histoire et remporter cette Coupe aux grandes oreilles qui était jusqu’à présent refusée au PSG. Les planètes sont alignées. C’est à Marquinhos et aux autres d’avoir la lune.