On les entend tous les premiers mercredis du mois à midi pile, elles servaient à avertir la population d’un bombardement, les sirènes font toujours partie du système d’alerte et d’information du gouvernement en cas de crise.
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Ce mercredi 1er mai à midi, bien que ce soit le premier mercredi du mois, les sirènes d’alerte sont restées silencieuses, car c’est un jour férié. Exceptionnellement, le jeudi 2 mai, ils retentiront dans toutes les communes, à midi pile. Son montant et descendant : six séquences de 1 minute et 41 secondes. Le même rituel se répète inlassablement, chaque mois, depuis la Seconde Guerre mondiale, puisqu’à l’origine, les sirènes du Réseau National d’Alerte (RNA), ancêtre du Système d’Alerte et d’Information de la Population (SAIP), servaient à avertir la population de un bombardement.
Depuis, on ne les utilise plus que pour le beurre, et heureusement. Mais si jamais les sirènes retentissent un autre jour qu’un mercredi, ou le lendemain d’un jour férié, mieux vaudrait respecter immédiatement les consignes officielles. Si on vous demande de vous confiner : éteignez la climatisation, le chauffage et la ventilation, bloquez les ouvertures, etc. EEn situation de crise, le gouvernement s’appuie également sur la diffusion de messages d’information via la télévision ou la radio, ainsi que sur la mobilisation des comptes institutionnels sur les réseaux sociaux.
Un appareil plus moderne… mais toujours des sirènes !
Depuis 2022, un autre système existe, issu d’une directive européenne : FR-Alerte. Il permet à toute personne disposant d’un téléphone portable d’être avertie en temps réel d’un danger imminent. Il vient s’ajoutent aux systèmes d’alerte existants, que sont donc la diffusion de messages à la télévision et à la radio, les réseaux sociaux, et… des sirènes ! Ce n’est donc pas pas question d’abandonner les hurlements insupportables des sirènes, paradoxalement très loin du doux chant des sirènes de l’Odyssée d’Ulysse qui résiste, attaché à son mât, à ces voix tentatrices, à ces créatures dévoreuses d’hommes.