Arrêt d’activité progressif plus généreux, création d’un nouvel échelon, le PDG du groupe a séduit les syndicats. La menace d’arrêts de travail pendant les vacances de mai s’éloigne.
Tout le monde a ce souvenir en tête. Sans prévenir, les contrôleurs se sont mis en grève le week-end des dernières vacances de février. Résultat, un TGV sur deux a été annulé et 150 000 passagers sont restés à quai. Les utilisateurs l’ont d’autant plus mal pris que ce n’était pas une première. A Noël 2022, les contrôleurs ont également perturbé les départs. Pour mettre fin à ces grèves surprises très pénalisantes pendant les vacances scolaires, le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a annoncé il y a deux mois une nouvelle ère dans la manière de « traiter » les syndicats de la vieille cheminot.
Fini les réactions brûlantes face aux menaces de grève agitées au dernier moment. Le patron du groupe souhaite désormais mettre en place un « plateforme de progrès social » où il s’engage à évoquer tous les sujets qui fâchent (fins de carrière, rémunération…) sur une période de trois ans. Mais en traitant tous les agents de la même manière quel que soit leur métier (chauffeurs, etc.)