Alors que les taux d’intérêt restent particulièrement élevés aux États-Unis, la Réserve fédérale américaine estime que ce n’est pas encore le moment de les baisser. Lors de sa dernière réunion mercredi, elle a décidé de ne pas modifier sa politique monétaire.
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Temps de lecture : 2 minutes
Pour la Réserve fédérale américaine, l’heure n’est pas encore à la baisse des taux d’intérêt, qui culminent à des niveaux jamais atteints depuis plus de 20 ans : entre 5,25% et 5,5%. Après sa dernière réunion, mercredi 1er mai, il explique que l’inflation ne baisse pas assez, et pas aussi vite que prévu. L’indice des prix à la consommation remonte même un peu outre-Atlantique. Avec une inflation comprise entre 2,7% et 3% aux Etats-Unis, la « Fed » estime que l’objectif de la maîtriser à 2% n’est pas encore atteint. Il faut donc continuer à refroidir le moteur économique en laissant les taux d’intérêt à un niveau suffisant pour ralentir la circulation de la monnaie.
Perspectives positives en Europe
Cela signifie-t-il que les taux d’intérêt resteront également élevés en Europe, et donc pénaliseront les ménages qui souhaitent investir dans leur logement par exemple ? Normalement non, pour deux raisons. Premièrement, contrairement aux États-Unis, l’inflation en Europe est mieux contrôlée. On se rapproche de ce fameux niveau idéal de 2%, souhaité par les autorités monétaires. La forte baisse des prix de l’énergie en est la principale explication. Ensuite, la Banque centrale européenne tient à marquer son indépendance vis-à-vis de la Réserve fédérale américaine. Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a récemment affirmé que la situation en Europe permettait à la BCE d’agir sur sa propre politique monétaire sans attendre les décisions de la Fed aux Etats-Unis.
On peut donc espérer une baisse des taux en Europe assez rapidement. Si tout se passe comme prévu, une baisse des taux d’intérêt pourrait – devrait – avoir lieu en juin. L’alignement des planètes est quasiment parfait pour envisager une telle solution. Concrètement, pour ceux qui ont un projet d’investissement ou souhaitent renégocier à la baisse le coût de remboursement d’un prêt en cours, c’est le moment de tester leur banquier.
Alors que les taux d’intérêt restent particulièrement élevés aux États-Unis, la Réserve fédérale américaine estime que ce n’est pas encore le moment de les baisser. Lors de sa dernière réunion mercredi, elle a décidé de ne pas modifier sa politique monétaire.
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Pour la Réserve fédérale américaine, l’heure n’est pas encore à la baisse des taux d’intérêt, qui culminent à des niveaux jamais atteints depuis plus de 20 ans : entre 5,25% et 5,5%. Après sa dernière réunion, mercredi 1er mai, il explique que l’inflation ne baisse pas assez, et pas aussi vite que prévu. L’indice des prix à la consommation remonte même un peu outre-Atlantique. Avec une inflation comprise entre 2,7% et 3% aux Etats-Unis, la « Fed » estime que l’objectif de la maîtriser à 2% n’est pas encore atteint. Il faut donc continuer à refroidir le moteur économique en laissant les taux d’intérêt à un niveau suffisant pour ralentir la circulation de la monnaie.
Perspectives positives en Europe
Cela signifie-t-il que les taux d’intérêt resteront également élevés en Europe, et donc pénaliseront les ménages qui souhaitent investir dans leur logement par exemple ? Normalement non, pour deux raisons. Premièrement, contrairement aux États-Unis, l’inflation en Europe est mieux contrôlée. On se rapproche de ce fameux niveau idéal de 2%, souhaité par les autorités monétaires. La forte baisse des prix de l’énergie en est la principale explication. Ensuite, la Banque centrale européenne tient à marquer son indépendance vis-à-vis de la Réserve fédérale américaine. Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a récemment affirmé que la situation en Europe permettait à la BCE d’agir sur sa propre politique monétaire sans attendre les décisions de la Fed aux Etats-Unis.
On peut donc espérer une baisse des taux en Europe assez rapidement. Si tout se passe comme prévu, une baisse des taux d’intérêt pourrait – devrait – avoir lieu en juin. L’alignement des planètes est quasiment parfait pour envisager une telle solution. Concrètement, pour ceux qui ont un projet d’investissement ou souhaitent renégocier à la baisse le coût de remboursement d’un prêt en cours, c’est le moment de tester leur banquier.