“Je me suis battue avec mes petits moyens”, a ajouté l’actrice, qui a réclamé la création d’une telle commission.
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Temps de lecture : 1 min
C’est “très émouvant d’entendre tous ces discours”, à l’Assemblée nationale, réagit Judith Godrèche sur franceinfo jeudi 2 mai, après que l’Assemblée nationale a approuvé à l’unanimité la création d’une commission d’enquête sur « abus et violences » dans le cinéma, l’audiovisuel, les arts du spectacle, la mode et la publicité, une demande que l’actrice a formulée en mars.
Une émotion que Judith Godrèche attribue notamment à “cette force qui se donne, en ce lieu où se vote la loi, à la parole de tous les techniciens, des jeunes comédiennes ou comédiens qui ont été maltraités”. “J’ai eu le sentiment qu’à travers ce moment-là, ces gens étaient entendus et pouvaient se dire que ce serait plus facile de parler, qu’on serait davantage écoutés.” décrit la comédienne, présente dans les tribunes de l’Assemblée nationale au moment du vote.
Elle souhaite que la commission parlementaire ait un double effet, d’abord une liberté d’expression, avec un lieu où les victimes peuvent « témoigner anonymement, car ils ont peur »mais aussi un lieu qui force « personnes pour répondre aux questions sous serment » et être filmé. Même si elle se dit consciente que le forum politique ne remplace pas un tribunal, elle espère que cette commission, tenue dans un lieu à forte symbolique, “dans un endroit du gouvernement français”encouragera “une présence d’autorité qui, peut-être, créera des précédents, et que certains qui pensaient pouvoir slalomer ou négocier avec la justice, se disent : ‘Ce n’est pas si simple'”.
“Je me suis battue avec mes petits moyens”, a ajouté l’actrice, qui a réclamé la création d’une telle commission.
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C’est “très émouvant d’entendre tous ces discours”, à l’Assemblée nationale, réagit Judith Godrèche sur franceinfo jeudi 2 mai, après que l’Assemblée nationale a approuvé à l’unanimité la création d’une commission d’enquête sur « abus et violences » dans le cinéma, l’audiovisuel, les arts du spectacle, la mode et la publicité, une demande que l’actrice a formulée en mars.
Une émotion que Judith Godrèche attribue notamment à “cette force qui se donne, en ce lieu où se vote la loi, à la parole de tous les techniciens, des jeunes comédiennes ou comédiens qui ont été maltraités”. “J’ai eu le sentiment qu’à travers ce moment-là, ces gens étaient entendus et pouvaient se dire que ce serait plus facile de parler, qu’on serait davantage écoutés.” décrit la comédienne, présente dans les tribunes de l’Assemblée nationale au moment du vote.
Elle souhaite que la commission parlementaire ait un double effet, d’abord une liberté d’expression, avec un lieu où les victimes peuvent « témoigner anonymement, car ils ont peur »mais aussi un lieu qui force « personnes pour répondre aux questions sous serment » et être filmé. Même si elle se dit consciente que le forum politique ne remplace pas un tribunal, elle espère que cette commission, tenue dans un lieu à forte symbolique, “dans un endroit du gouvernement français”encouragera “une présence d’autorité qui, peut-être, créera des précédents, et que certains qui pensaient pouvoir slalomer ou négocier avec la justice, se disent : ‘Ce n’est pas si simple'”.