Trente-six athlètes venus de onze pays composeront l’équipe olympique des réfugiés aux JO de Paris, dans l’espoir d’apporter sa première médaille à cette entité sans équivalent dans le monde sportif, a annoncé ce jeudi le Comité international olympique (CIO).
Emmenée par la cycliste afghane Masomah Ali Zada, qui étudie le génie civil à Lille et participait déjà aux JO de Tokyo 2020, la délégation des réfugiés tentera de remporter sa première médaille cet été à Paris. Elle est composée de 23 hommes et 13 femmes qui défileront sur la Seine juste derrière la Grèce, lors de la cérémonie d’ouverture le 26 juillet, devant toutes les autres délégations.
« Cela enverra un message d’espoir aux plus de 100 millions de personnes déplacées dans le monde. Dans le même temps, vous sensibiliserez des milliards de personnes à l’ampleur de la crise des réfugiés., leur a dit le patron du CIO, Thomas Bach, par visioconférence. Choisis parmi les 73 réfugiés bénéficiant d’une bourse olympique pour préparer les JO de Paris, ces athlètes ont été sélectionnés « avant tout sur la performance sportive »mais aussi pour assurer « une représentation équilibrée » sports, sexes et pays d’origine, selon le CIO.
Athlètes de différents endroits
Originaires d’Afghanistan, de Syrie, d’Iran, du Soudan, du Soudan du Sud, de RDC, d’Érythrée, d’Éthiopie, du Cameroun, de Cuba et du Venezuela, ils vivent dans quinze pays différents – aux États-Unis, au Canada, au Mexique, au Kenya, en Jordanie, en Israël et dans neuf pays européens. Cette délégation possède désormais son propre emblème – un cercle de flèches symbolisant « expérience commune » de leurs voyages – concourront dans 12 sports, du judo à l’athlétisme, en passant par la natation, le taekwondo, le canoë, la lutte et le tir.
“Pour la première fois” depuis la création de l’équipe olympique des réfugiés, avant les Jeux olympiques de Rio 2016, “l’un des membres s’est qualifié d’elle-même” sans recevoir d’invitation, a souligné Masomah Ali Zada lors d’un point presse.
Une chance de médaille
La boxeuse Cindy Ngamba, camerounaise réfugiée au Royaume-Uni – en raison de la répression criminelle de l’homosexualité dans son pays de naissance – représentera donc le principal espoir d’une première médaille pour l’équipe réfugiée: triple championne d’Angleterre dans trois catégories de poids différentes, elle s’est qualifiée en -75 kg. Les sélectionnés se retrouveront avant les Jeux pour un camp d’entraînement à Bayeux, comme ils l’avaient fait à Doha avant les JO de Tokyo 2020.
Le CIO a annoncé la création d’une équipe olympique pour les réfugiés en 2015, année marquée par le déplacement de millions de personnes – lié notamment à la guerre en Syrie : absente des Jeux d’hiver, cette délégation présentait 10 athlètes aux JO – 2016 à Rio, dans trois disciplines, et 29 aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020, dans 12 disciplines.
Trente-six athlètes venus de onze pays composeront l’équipe olympique des réfugiés aux JO de Paris, dans l’espoir d’apporter sa première médaille à cette entité sans équivalent dans le monde sportif, a annoncé ce jeudi le Comité international olympique (CIO).
Emmenée par la cycliste afghane Masomah Ali Zada, qui étudie le génie civil à Lille et participait déjà aux JO de Tokyo 2020, la délégation des réfugiés tentera de remporter sa première médaille cet été à Paris. Elle est composée de 23 hommes et 13 femmes qui défileront sur la Seine juste derrière la Grèce, lors de la cérémonie d’ouverture le 26 juillet, devant toutes les autres délégations.
« Cela enverra un message d’espoir aux plus de 100 millions de personnes déplacées dans le monde. Dans le même temps, vous sensibiliserez des milliards de personnes à l’ampleur de la crise des réfugiés., leur a dit le patron du CIO, Thomas Bach, par visioconférence. Choisis parmi les 73 réfugiés bénéficiant d’une bourse olympique pour préparer les JO de Paris, ces athlètes ont été sélectionnés « avant tout sur la performance sportive »mais aussi pour assurer « une représentation équilibrée » sports, sexes et pays d’origine, selon le CIO.
Athlètes de différents endroits
Originaires d’Afghanistan, de Syrie, d’Iran, du Soudan, du Soudan du Sud, de RDC, d’Érythrée, d’Éthiopie, du Cameroun, de Cuba et du Venezuela, ils vivent dans quinze pays différents – aux États-Unis, au Canada, au Mexique, au Kenya, en Jordanie, en Israël et dans neuf pays européens. Cette délégation possède désormais son propre emblème – un cercle de flèches symbolisant « expérience commune » de leurs voyages – concourront dans 12 sports, du judo à l’athlétisme, en passant par la natation, le taekwondo, le canoë, la lutte et le tir.
“Pour la première fois” depuis la création de l’équipe olympique des réfugiés, avant les Jeux olympiques de Rio 2016, “l’un des membres s’est qualifié d’elle-même” sans recevoir d’invitation, a souligné Masomah Ali Zada lors d’un point presse.
Une chance de médaille
La boxeuse Cindy Ngamba, camerounaise réfugiée au Royaume-Uni – en raison de la répression criminelle de l’homosexualité dans son pays de naissance – représentera donc le principal espoir d’une première médaille pour l’équipe réfugiée: triple championne d’Angleterre dans trois catégories de poids différentes, elle s’est qualifiée en -75 kg. Les sélectionnés se retrouveront avant les Jeux pour un camp d’entraînement à Bayeux, comme ils l’avaient fait à Doha avant les JO de Tokyo 2020.
Le CIO a annoncé la création d’une équipe olympique pour les réfugiés en 2015, année marquée par le déplacement de millions de personnes – lié notamment à la guerre en Syrie : absente des Jeux d’hiver, cette délégation présentait 10 athlètes aux JO – 2016 à Rio, dans trois disciplines, et 29 aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020, dans 12 disciplines.