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Durée de la vidéo : 8 minutes
Nés en France et diplômés, ils seront de plus en plus nombreux à quitter la France pour travailler dans des villes où ils seront mieux acceptés. Julien Talpin, chercheur en sciences politiques, présente sur le plateau d’info du 13/11 son enquête cosignée aux Editions du Seuil, “La France, vous l’aimez mais vous la quittez”.
« Les personnes que nous avons rencontrées, qui sont aujourd’hui aux quatre coins du monde, sont pour la plupart reparties avec regret. C’est le fruit d’une longue réflexion, suite à divers harcèlements, discriminations, propos… (…) Nous quittons une partie de notre famille, de nos amis, et la majorité reste attachée à ce pays”présente Julien Talpin, co-auteur de l’enquête La France, tu l’aimes mais tu la quittes (éditions Seuil). Le chercheur explique qu’il voulait « montrer les coulisses » à travers ce recueil de témoignages.
71 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles partaient pour vivre moins de racisme
Malgré plus de 1 000 personnes rencontrées et 140 entretiens approfondis, Julien Talpin ne quantifie pas le phénomène. « Ce qui est sûr, c’est que cela concerne bien plus que les 1 000 personnes que nous avons rencontrées : des milliers, voire des dizaines de milliers de personnes, puisque depuis la sortie du livre, nous n’avons cessé d’être contactés », précise le chercheur. Julien Talpin souligne également que l’enquête révèle un « une très grande diversité de rapports à la religion »et que 53% de ces expatriés “avoir au moins un baccalauréat +5”. 71% d’entre eux déclarent partir pour vivre moins de racisme et de discrimination.
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Nés en France et diplômés, ils seront de plus en plus nombreux à quitter la France pour travailler dans des villes où ils seront mieux acceptés. Julien Talpin, chercheur en sciences politiques, présente sur le plateau d’info du 13/11 son enquête cosignée aux Editions du Seuil, “La France, vous l’aimez mais vous la quittez”.
« Les personnes que nous avons rencontrées, qui sont aujourd’hui aux quatre coins du monde, sont pour la plupart reparties avec regret. C’est le fruit d’une longue réflexion, suite à divers harcèlements, discriminations, propos… (…) Nous quittons une partie de notre famille, de nos amis, et la majorité reste attachée à ce pays”présente Julien Talpin, co-auteur de l’enquête La France, tu l’aimes mais tu la quittes (éditions Seuil). Le chercheur explique qu’il voulait « montrer les coulisses » à travers ce recueil de témoignages.
71 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles partaient pour vivre moins de racisme
Malgré plus de 1 000 personnes rencontrées et 140 entretiens approfondis, Julien Talpin ne quantifie pas le phénomène. « Ce qui est sûr, c’est que cela concerne bien plus que les 1 000 personnes que nous avons rencontrées : des milliers, voire des dizaines de milliers de personnes, puisque depuis la sortie du livre, nous n’avons cessé d’être contactés », précise le chercheur. Julien Talpin souligne également que l’enquête révèle un « une très grande diversité de rapports à la religion »et que 53% de ces expatriés “avoir au moins un baccalauréat +5”. 71% d’entre eux déclarent partir pour vivre moins de racisme et de discrimination.