Le 1er mai a été le théâtre d’un nouvel épisode de la guerre de la gauche en France. Raphaël Glucksmann a dû être exfiltré du défilé auquel il participait à Saint-Étienne après avoir été agressé par des manifestants. « Des agresseurs télécommandés par des rebelles », a dénoncé la tête de liste PS-Place publique aux élections européennes. « Des mensonges », répond La France insoumise, alors que l’action a été revendiquée par la Jeunesse communiste, même si des militants de LFI y ont été aperçus. Cet incident est en tout cas le signe d’une campagne qui s’oriente de plus en plus vers la gauche.