NARRATIF – Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, l’a convoqué pour s’expliquer sur l’accord de fin de carrière signé en avril afin d’éviter les grèves pendant les JO. Un accord néanmoins salué par Patrice Vergriete, le ministre des Transports.
Si ce n’est pas une argutie gouvernementale, cela y ressemble. L’exécutif ne s’exprime pas d’une seule voix sur l’accord de fin de carrière signé à la SNCF qui continue de faire polémique. Jeudi matin, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a jugé ce système « pas satisfaisant ” Et ” difficile » pour la majorité des Français qui devront travailler encore deux ans à cause de la réforme des retraites. Il a donc convoqué le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, pour s’expliquer « comment il finance cet accord qu’il a conclu avec le syndicats sans que nous en soyons informés. »
Permettre aux conducteurs de train de bénéficier d’une cessation anticipée d’activité de trente mois où ils ne travailleront pas les quinze derniers mois mais percevront 75 % de leur salaire aura un coût. Le locataire de Bercy s’estime légitime pour exiger des comptes de cette entreprise 100% publique, dont l’Etat a repris 35 milliards d’euros de dette en 2020 et 2021.
Lire aussiBertille Bayart : « Les JO, coûte que coûte à la SNCF »
Problème : le ministre…