GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place Publique lors d’un meeting le 18 avril 2024
POLITIQUE – Il rêve d’un « L’Europe féministe “. Un peu plus d’un mois avant les élections européennes, Raphaël Glucksmann enchaîne les débats télévisés, les déplacements et les rencontres. Jeudi 2 mai, il a été invité à participer au « Grand oral » organisé par Libérer à la Sorbonne. A la fin de son discours, la tête de liste PS-Place publique s’est réjouie de disposer de quelques minutes pour évoquer le « clause européenne la plus favorisée “, mais de quoi parle-t-on ?
La proposition repose sur l’idée suivante : permettre « chaque Européen puisse bénéficier de la législation la plus progressiste sur les droits des femmes qui existe actuellement en Europe » a-t-il détaillé dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne. Le candidat insiste, ce n’est pas un « utopie » mais pour s’inspirer « des pays qui font mieux que nous “.
Devant un public relativement jeune semblant réceptif à son discours, Raphaël Glucksmann développe et s’appuie sur deux exemples : « chaque femme européenne doit pouvoir bénéficier de la politique menée par l’Espagne en matière de lutte contre la violence à l’égard des femmes “. De même, ” chaque femme européenne doit pouvoir bénéficier de la politique menée en Scandinavie en matière d’égalité salariale.»
Une idée de Gisèle Halimi
L’idée n’est pas nouvelle puisqu’elle a été avancée par l’avocate et militante féministe Gisèle Halimi, dans les années 2000. Violaine Lucas, actuelle présidente de l’association cofondée par l’avocate et Simone de Beauvoir en 1971 « Choisir la cause des femmes » a raconté les origines et l’héritage de ce projet sur Euradio en mars 2021.
« Gisèle Halimi a eu l’idée en 1979. Elle se demandait, avec d’autres, ce que les femmes pourraient gagner de la construction européenne » elle explique. Près Ouest de la Franceelle détaillait en janvier 2023 : « Il y a cinq axes : le choix de donner la vie, le droit de la famille, la lutte contre les violences faites aux femmes, la politique et le travail. Cela a abouti à un paquet législatif de quatorze lois »
En 2009, une proposition de résolution européenne visant à introduire « Clause européenne la plus favorisée » avait été déposée à l’Assemblée nationale, puis renvoyée en commission des affaires européennes et définitivement rejetée le 20 mars 2010.
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POLITIQUE – Il rêve d’un « L’Europe féministe “. Un peu plus d’un mois avant les élections européennes, Raphaël Glucksmann enchaîne les débats télévisés, les déplacements et les rencontres. Jeudi 2 mai, il a été invité à participer au « Grand oral » organisé par Libérer à la Sorbonne. A la fin de son discours, la tête de liste PS-Place publique s’est réjouie de disposer de quelques minutes pour évoquer le « clause européenne la plus favorisée “, mais de quoi parle-t-on ?
La proposition repose sur l’idée suivante : permettre « chaque Européen puisse bénéficier de la législation la plus progressiste sur les droits des femmes qui existe actuellement en Europe » a-t-il détaillé dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne. Le candidat insiste, ce n’est pas un « utopie » mais pour s’inspirer « des pays qui font mieux que nous “.
Devant un public relativement jeune semblant réceptif à son discours, Raphaël Glucksmann développe et s’appuie sur deux exemples : « chaque femme européenne doit pouvoir bénéficier de la politique menée par l’Espagne en matière de lutte contre la violence à l’égard des femmes “. De même, ” chaque femme européenne doit pouvoir bénéficier de la politique menée en Scandinavie en matière d’égalité salariale.»
Une idée de Gisèle Halimi
L’idée n’est pas nouvelle puisqu’elle a été avancée par l’avocate et militante féministe Gisèle Halimi, dans les années 2000. Violaine Lucas, actuelle présidente de l’association cofondée par l’avocate et Simone de Beauvoir en 1971 « Choisir la cause des femmes » a raconté les origines et l’héritage de ce projet sur Euradio en mars 2021.
« Gisèle Halimi a eu l’idée en 1979. Elle se demandait, avec d’autres, ce que les femmes pourraient gagner de la construction européenne » elle explique. Près Ouest de la Franceelle détaillait en janvier 2023 : « Il y a cinq axes : le choix de donner la vie, le droit de la famille, la lutte contre les violences faites aux femmes, la politique et le travail. Cela a abouti à un paquet législatif de quatorze lois »
En 2009, une proposition de résolution européenne visant à introduire « Clause européenne la plus favorisée » avait été déposée à l’Assemblée nationale, puis renvoyée en commission des affaires européennes et définitivement rejetée le 20 mars 2010.
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